Différence de salaires entre Ligue 1 et 2
Faisant l’inventaire des salaires des joueurs des deux ligues professionnelles, il en ressort que pour ce qui est de l’élite (Ligue 1), 99 joueurs ont un salaire de moins de 100 millions par mois (29%), 79 (23%) entre 100 et 150 millions, 72 (21%) entre 150 et 200 millions, 43 (13%) entre 200 et 250, 29 (8%) entre 250 et 300 et finalement 22 joueurs (6%) plus de 300 millions de centimes. En Ligue 2, la majorité des joueurs touchent moins de 100 millions de centimes. Ils sont au nombre de 185 (79%). Mais il y a des joueurs de ce palier qui perçoivent des salaires élevés. Ainsi, ils sont 45 (19%) à toucher entre 100 et 150 millions, 3 (2%) entre 150 et 200 millions. Par ailleurs, il y a un joueur qui a un salaire se situant entre 200 et 250 millions. Il faut noter que la LFP avait limité, en début de saison, les effectifs des clubs des ligues 1 et 2 à 22 joueurs. L’objectif était de faire baisser la masse salariale. Seulement, cette mesure avait été annulée au mercato après avoir constaté que finalement il n’y avait pas eu de baisse des dépenses. Ainsi même si la majorité des clubs n’arrêtent pas d’évoquer la crise, il n’en demeure pas moins qu’ils offrent toujours des salaires faramineux aux joueurs.
Sous Raouraoua, les salaires plafonnés à 100 millions de centimes
Les présidents des clubs de la Ligue 1 professionnelle, réunis avec l’ancien patron de la Fédération algérienne de football (FAF) Mohamed Raouraoua, avaient décidé à l’unanimité de plafonner les salaires des joueurs à hauteur d’un million de dinars (100 millions de centimes), applicable à partir de la saison 2016-2017. Au cours de ladite réunion, à laquelle ont pris part l’ensemble des représentants des 16 clubs composant l’élite du football national, Raouraoua s’est attardé sur « les gros salaires » accordés aux joueurs, « qui restent la source des problèmes financiers touchant les clubs », selon le président du RC Arbaâ. « Fini le temps où le joueur touche 200 ou 300 millions de centimes. Les clubs seront ainsi appelés à rationaliser leurs dépenses », a ajouté la source, qui prédit que « certains clubs vont certainement user d’autres moyens, illégaux, pour verser à leurs joueurs des salaires dépassant un million de dinars ». »Cette mesure va certainement permettre aux clubs de souffler un peu et surtout de revoir à la baisse leur masse salariale », a souligné Amani, qui s’est réjoui de l’accord trouvé avec la CNAS (ndlr, Caisse nationale des assurances sociales) où un barème sera élaboré pour que chaque club puisse s’acquitter de ses obligations envers cet organisme.
450 millions de centimes par mois pour Belaili
En 2014, les présidents des clubs professionnels algériens voulaient, en début de saison, plafonner les salaires des joueurs à 12 millions. Voilà que certains footballeurs ont signé des contrats avec des mensualités dépassant les 300 millions. Mais le cas le plus ahurissant est celui du joueur Youcef Belaili, un produit d’Oran, qui a évolué la saison dernière au club tunisien de l’Espérance. L’Oranais de 26 ans, Youcef Belaili, qui évoluait au club tunisien L’Espérance, s’est engagé à l’USM Alger, propriété de l’homme d’affaire Ali Haddad (ETRHB). Un transfert qui s’avère juteux pour le jeune joueur qui voit son salaire mensuel passé de 30.000 euros à L’Espérance à 450 millions de centimes par mois. Avec cette somme mirobolante pour la ligue 1 algérienne, digne d’un championnat étranger, celui que l’on surnomme sur les terrains de foot le « Renard » décroche, pour l’heure, le record de la saison. Belaili devient l’un des joueurs algériens les mieux payés. Il est ainsi mieux loti que ses homologues qui évoluent dans des clubs européens. Le salaire de Belaili dépasse dorénavant celui de l’international Islam Slimani. Le flamboyant attaquant de l’équipe nationale ne reçoit du Sporting Lisbonne « que » l’équivalent de 150 millions de centimes par mois. Et pourtant, en termes d’efficacité et de réputation, il y a une nette différence entre les deux footballeurs. Avec ses 450 millions de centimes par mois, Belaili fait exploser le plafonnement des salaires que la fédération de football algérienne (FAF) avait tenté d’imposer.
FAF-CNAS : la déclaration du salaire des joueurs plafonnée à 270 000 DA
La Ligue de football professionnel (LFP) et la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) ont signé le 6 décembre 2016 un accord pour la mise en œuvre des dispositions du nouveau décret qui plafonne la déclaration des joueurs à un salaire maximum de 270.000 DA, avait indiqué la Fédération algérienne de football (FAF) sur son site officiel. Lors de cette rencontre, la CNAS a prodigué à tous les clubs professionnels « les conseils et recommandations pour la meilleure gestion de ce dossier important et procédera dans le futur à des accords club par club pour la régularisation des dus antérieurs et la normalisation des déclarations », souligne la même source.