Commerce: 435 procès-verbaux prononcés à l’encontre de contrevenants à Tizi-Ouzou

Commerce: 435 procès-verbaux prononcés à l’encontre de contrevenants à Tizi-Ouzou

Les services du contrôle des pratiques commerciales, de la qualité et de la répression de la fraude, appartenant à la direction du commerce de la wilaya de Tizi-Ouzou, ont effectué, depuis le début du mois de Ramadan, 2 380 interventions et dressé 435 procès-verbaux pour des poursuites judiciaires à l’encontre de commerçants contrevenants.

C’est ce qu’a annoncé le directeur local du commerce de la wilaya, Okacha Doghmane. Notre interlocuteur a indiqué, entre autres, que les mêmes services ont procédé à la saisie de 3,75 tonnes de produits alimentaires avariés qui ne répondent à aucune norme d’hygiène. Ils représentent une valeur financière de 195 millions de centimes. « Grâce au travail de contrôle mené par nos services, en étroite collaboration avec les éléments de la Gendarmerie nationale, nous avons saisi 3 tonnes et 57 kg de produits alimentaires impropres à la consommation, et ce, depuis le début du mois sacré, pour une estimation financière de 195 millions de centimes », a-t-il noté.

Ces infractions consistent dans le défaut de registre de commerce, les pratiques commerciales illicites, la vente de produits non conformes aux règles d’hygiène, défaut d’affichage des prix et la non-facturation. « Nos services sont mobilisés sur terrain pour suivre de plus près toute pratique commerciale qui porte préjudice à la santé du consommateur au niveau local », a-t-il insisté. Ainsi, M. Okacha a précisé que les mêmes services de la répression de la fraude ont procédé, durant cette première semaine du mois sacré, à la fermeture de 12 locaux commerciaux pour différentes infractions.

Pour rappel, la direction du commerce de la wilaya de Tizi-Ouzou, en collaboration avec les services de la Gendarmerie nationale, ont mis en place un travail de contrôle très remarquable au niveau des trois axes routiers les plus empruntés de la région, à savoir Tadmaït, Draâ El Mizan et Yakouren, dont l’objectif est de mettre fin aux pratiques commerciales illégales et de préserver la santé du consommateur.

Campagne contre le gaspillage

A l’instar des autres régions du pays, la wilaya de Tizi-Ouzou a abrité, à compter d’hier jusqu’à la fin du mois de Ramadan, une campagne de sensibilisation contre le fléau du gaspillage, qui prend des proportions alarmantes à chaque Ramadan. Une initiative qui entre dans le cadre de la campagne nationale de lutte contre le gaspillage qui a été organisée par l’Union nationale de protection du consommateur, sous l’égide du ministère du Commerce. « Nous avons prévu de médiatiser cette campagne nationale contre le phénomène du gaspillage à travers la radio locale et la presse écrite en vue de sensibiliser la population sur les prérogatives de ce fléau sur l’économie nationale du pays », a-t-on appris auprès du directeur local du commerce. Notre interlocuteur a précisé que leurs services devront se rendre au niveau des grands espaces commerciaux (supermarchés et superettes), ainsi au niveau des locaux commerciaux et des lieux publics afin de sensibiliser toutes les franges confondues de la société. « Notre objectif est d’inciter les gérants de ces espaces commerciaux de lutter contre le gaspillage, et ce, en réduisant les prix des produits alimentaires dont la date d’expiration approche.

Cette baisse des prix permettra au consommateur d’acquérir ces produits dont la date d’expiration approche à des tarifs raisonnables. Cela devra inévitablement éradiquer le fléau du gaspillage », a-t-il expliqué. Dans le même sillage, le premier responsable local du commerce, Okacha Doghmane, a plaidé pour la mise en place d’un texte de loi régissant la lutte contre le gaspillage des produits alimentaires que ce soit au niveau des restaurants publics, des grandes surfaces commerciales et aussi au niveau des locaux commerciaux de la région. « Nous allons accentuer nos efforts tout au long de cette campagne pour la mise en place effective d’une loi régissant l’éradication de ce phénomène du gaspillage qui se répercute négativement sur l’économie nationale », a-t-il noté.