le scandale qui a frappé le monde de la musique algérienne et particulierement la musique andalouse dans le cadre du festival international de musique andalouse et musiques encienne et l’affaire des non paiments des artistes participants aux trois derniers festivals 2016, 2017,et 2018 ne cesse de prendre de l’ampleur.
En effet, cette affaire éclate le 13 Avril 2019 avec la publication de l’artiste interprète de Musique Andalouse Nesrine Ghenim d’un statut Facebook dénonçant le Commissariat du Festival et en particulier M. Aissa Rahmaoui et déclare ne pas avoir été payée pour un cachet de 80 000 DA correspondant à sa prestation lors de la soirée d’ouverture du Festival à la date du 20 décembre 2017.
Le statut fait mouche, de nombreux artistes se joignent et dénoncent à leur tour ce même commissariat et pointent du doigt M. Rahmaoui, plus d’une centaine de musiciens et de chanteurs parmis eux Imene Sahir, Lila Borsali et son orchestre, Brahim Hadj Kacem, Khalil Baba Ahmed, l’orchestre Feminin de l’Opéra d’Alger, l’ensemble National de musique andalouse, et de nombreux artistes.
M. Rahmaoui, ayant vent de la contestation qui se met en place, appelle en panique M. Khalil Baba Ahmed et lui demande de dire à Mme Nisrine Ghenim de calmer les choses, et qu’il réglera la situation au plus tard le 30 Avril 2019, mais compte tenu de plus d’une année ou Mme Ghenim demande son du, cette dernière refuse d’abdiquer et continue de publier des statuts dénonciateurs, tous les artistes concernés font de même.
Par ailleurs, un collectif de Musiciens actifs sur la scène Algérienne a créé en Janvier 2019 un Groupe facebook nommé CMA (Corporation des Musiciens Algériens), comptant plus de 240 membres, le collectif est déjà parvenu à régler certaines affaires de non paiement qui incriminaient quelques Agences de communication. Corcenant cette affaire le collectif décide de désigner un membre pour suivre l’affaire de afin d’obtenir gain de cause pour l’ensemble des artistes concernés.
Le 14 Avril, le membre de la CMA se déplace à l’opéra d’Alger à Ouled Fayet pour rencontrer M. Rahmoui qui s’avère être absent, au téléphone, il s’engage à rappeler le landemain dès qu’il sera à son bureau, 15 Avril à 11h, le membre du collectif n’ayant pas de nouvelles rappelle M. Rahmaoui, mais ce dernier décale encore une fois le RDV car »il est trés occupé ».
Le 17 Avril, le membre CMA reçoit un appel de M. Abdelmoumene Haoua, Directeur Artistique du Festival International de Musique Andalouse et des Musiques Anciennes qui travaille en étroite collaboration avec M. Rahmaoui, et lui demande de partager sur facebook un communiqué du Commissariat du Festival qui « s’excuse du retard qu’ils accusent pour honorer les préstations éffectuées lors du festival » et que c’était causé »éssentiellement par des considérations administratives et procéduriales » et que le commissariat »s’engage à honorer les prestations avant la fin du mois d’avril ».
Le même jour, le membre du CMA reçoit un appel de M. Rahmaoui qui fixe un RDV serieux le lendemain.
Effectivement, le 18 Avril 2019 les deux personnes se réunissent et de cette rencontre en sort que :
-M. Rahmaoui dit que ce n’est pas de sa faute si les artistes n’ont pas été payés mais c’est le ministère de la culture et l’ONDA qui n’ont pas débloqué le budget pour payer l’ensembles des collaborateurs du festival » membres executifs, hôtes et hôtesses, hôtels, boites de communications, et artistes »,
et que lui même n’a pas encore été payé en tant que commissaire du festival depuis 2016, que les artistes étrangers payés en 2016 et 2017 l’ont été par le biais d’une agence de communication qui elle n’a pas encore été payée.
– Il s’est engagé une fois encore à payer d’ici la fin du mois d’avril au plus tard avant le mois de ramadhan »sauf lenteur administrative ».
– Les contrats des artistes participants aux trois (03) Festivals 2016, 2017 et 2018 seront remis le plus rapidement possible afin d’avoir une assurance de paiement.
– Pour finir, qu’il fera un communiqué officiel en début de semaine prochaine au nom du commissariat du festival à propos de sa promesse de paiement.
Affaire à suivre…