Le secteur des transports en Algérie nécessite beaucoup de réformes, notamment après avoir été fortement et négativement impacté par la pandémie du Covid-19, qui a aggravé les problèmes déjà existants dans ce secteur. Depuis un moment, le gouvernement tente d’y introduire des changements et du renouveau.
Invité chez nos confrères d’Echourouk, le ministre des Transports Aissa Bekkai s’est exprimé sur les réformes nécessaires pour son secteur. En effet, plusieurs points ont été évoqués dont le nombre d’employés au sein de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. Le ministre estime que même si environ 2000 employés sont « de plus » dans la compagnie, le problème demeure la gérance, l’exploitation et la répartition du personnel.
Dans le même sillage, le département de Bekkai a suggéré d’agrandir l’atelier de maintenance d’Air Algérie situé à Dar el Beida afin d’effectuer plus d’activités et par extension « absorber » ces employés, soulignant que ces derniers ne seront pas licenciés. Il a également évoqué d’autres procédures et décisions en perspective, visant à réformer intégralement la compagnie.
Qu’en est-il des compagnies privées ?
Dans un contexte compliqué d’un secteur monopolisé par les compagnies aérienne et maritime nationales, le gouvernement a décidé d’apporter du renouveau et d’ouvrir la voie aux investisseurs privés. Une bonne nouvelle qui servira notamment à instiller une concurrence obligeant toute compagnie à proposer des prix intéressants et une qualité de service irréprochable.
A ce sujet, le responsable de ce secteur a affirmé que la porte est grande ouverte aux investisseurs. Son département a accordé 15 autorisations dans le transport aérien et 11 autorisations dans le transport maritime. « La balle est dans le camp des investisseurs » a-t-il précisé, réitérant son encouragement aux opérateurs privés.