Au sein du siège de son parti politique, Parti des travailleurs (PT), la politicienne Louisa Hanoune a fait des révélations inédites concernant la société étatique Sonelgaz. En effet, la militante des droits des travailleurs, a fait savoir que Sonelgaz a procédé au licenciement de près de 20.000 salariés, récemment. Selon la secrétaire générale du PT, cette procédure est due à la restructuration du groupe.
Celle-ci consiste, d’après la même intervenante, à réintégrer plusieurs filiales au sein de la société-mère. Louisa Hanoune a qualifié cette décision comme étant une « bombe » et « un séisme ». « C’est une bombe qui a éclaté récemment dans la deuxième plus grande société publique du pays », affirme la politicienne. Hanoune ne s’est pas arrêtée là, en effet, elle a donné plus de détails à cet égard.
À en croire ses propos, les travailleurs, objet de licenciement, possèdent 15 à 20 ans d’ancienneté. D’ailleurs, la nature de leur travail rend difficile l’intégration d’une autre entreprise étatique ou privée. Connu par son franc-parler, Hanoune estime que ladite décision vise à ouvrir les portes devant le “privé étranger”. Et ce, pour conquérir, les activités technologiques très rentables.
Sonatrach procédera-t-elle à la compression d’effectif ?
La politicienne susmentionnée estime que cette procédure est assez contradictoire. D’autant plus que le groupe a signé un accord portant sur l’augmentation des salaires des travailleurs, en avril 2022. Dans ce sillage, Louisa Hanoune a fait état de la dangerosité de ce licenciement. Selon la cheffe du PT, cette décision pourra se reproduire à l’avenir au niveau du groupe Sonatrach et toutes les autres grandes entreprises publiques en Algérie.
De ce fait, la femme politique a affirmé que la classe ouvrière est en réel danger. Dans le détail, les entreprises se penchent vers la diminution du volume de la classe des ouvriers. Par ailleurs, Hanoune s’est exprimée au sujet de la promulgation d’une nouvelle loi relative à l’exercice de l’activité syndicale. D’après elle, les travailleurs ne peuvent exprimer leur revendication sans la pleine jouissance des libertés. Ce qui leur permet de défendre leur propre intérêt mais également ceux de la nation, lance Hanoune.