Concernant le volet civil: Report de jugement dans l’affaire Maghni Pharm

Concernant le volet civil: Report de jugement dans l’affaire Maghni Pharm

Après avoir suspendu l’audience, le tribunal criminel de la cour d’Oran, n’ayant pas trouvé d’alternative pour tenir le procès portant sur le volet civil, relatif à la célèbre affaire de Maghni pharm, l’a reportée.

En effet, les deux représentants des deux sociétés, celle citée plus haut et pharma centre, étaient absents à cette audience. Et cela, malgré que cette instance judiciaire ait épuisé tous les recours pour qu’ils se présentent à l’audience, expliquant qu’ils ne seront pas jugés en temps que personnes physiques. Ils ne seront présents que pour représenter les deux sociétés. Il importe de rappeler, que cette affaire a éclaté le 20 septembre 2008, suite à des informations portant sur un important trafic de psychotropes dont les éléments activent au niveau de la ville frontalière de Maghnia, qui parviendront aux éléments de lé sûreté de la wilaya de Tlemcen. Sur ce, ces derniers se déplaceront au niveau du quartier «El Azzouni», tel que cité dans l’information reçue, alors qu’il était 23h00 ce jour-là. Une perquisition est alors opérée au niveau du hangar désigné et qui se soldera par la saisie d’une importante quantité de comprimés de marque Rivotryl 2 mg, ainsi que d’autres médicaments. Les premières investigations détermineront, que ce hangar est utilisé par la société Maghni pharm, géré par un certain, B.A. Très vite, la machine sécuritaire se mettra en marche. Deux personnes ont été arrêtées et leurs voitures saisies. Ces dernières et selon les investigations, servaient aux transports de ces comprimés, lesquels étaient empaquetés en colis et n’attendaient que leur transport. Signalons, que ce sont 6335 plaquettes de comprimés de psychotropes Rivotryl, soit 63350 comprimés qui ont été saisis, de même que 4 cartons qui contenaient 24 600 comprimés de cette même marque. De même, qu’il a été déterminé que le dénommé B.A. gère cette société en associations avec un certain B.F. depuis le 25/02/2007. Mais cette affaire ne s’est pas arrêtée à cette saisie. L’arrestation de ces mis en cause permettra aux éléments sécuritaires et après les avoir entendus, de déterminer comment ces médicaments étaient détournés de leur usage professionnel pour être vendus aux prix forts, alors que des malades étaient souvent confrontés aux perpétuelles ruptures de stock. Dans cette même affaire, on notera également, la complicité d’un beau parent de B.A, un pharmacien dont le magasin a été fermé, suite à une affaire similaire à cette dernière.