Concours de recrutement des enseignants : Les spécialités requises publiées / Les langues turque, russe et chinoise enseignées à partir de l’année prochaine

Concours de recrutement des enseignants : Les spécialités requises publiées / Les langues turque, russe et chinoise enseignées à partir de l’année prochaine

Les diplômés universitaires appelés à s’inscrire en ligne à partir du 17 avril

Le ministère de l’Education nationale vient de rendre public la liste des spécialités requises pour se présenter au concours des enseignants prévu le 29 juin 2017. Contrairement aux sessions précédentes, ce concours sera ouvert aux détenteurs de licence en droit, en science de l’information, et en sciences politiques pour le poste d’enseignant en cycle primaire. De nouveaux postes seront également ouverts, pour l’enseignement de nouvelles langues telles que le turc, le russe et le chinois, à partir de la prochaine année scolaire, en fonction du choix des élèves. Selon la liste publiée hier, par le ministère de l’Education nationale, les spécialités requises pour l’accès au concours d’enseignant de cycle primaire, concernent donc les détenteurs de licence en lettre arabe philosophie, et sociologie, des licences en physique, mathématique et sciences de la nature et biologie auxquels viendront s’ajouter les détenteurs de licence en droit, science de l’information et science politique. Pour le même cycle d’enseignement, le ministère de l’Education nationale, a ouvert le concours aux détenteurs de licence en langue et culture amazighes. Aussi, il est permet aux porteurs de licence en français et interprétariat de postuler au même poste. Ainsi le nombre des spécialités requises pour l’accès à ce concours s’élève à 31 spécialités. Pour le cycle moyen, la liste du ministère a reconduit les mêmes spécialités qui ont été requises lors du précédent concours, où il a été exigé pour les candidats, d’être spécialisés dans la matière à enseigner. Concernant le cycle secondaire, ce dernier a connu une nouveauté, puisque le concours de recrutement a été ouvert aux détenteurs de Master en langue turque, russe ou chinoise.  Les candidats pour les paliers moyen et secondaire passeront, en plus de l’épreuve de la matière à enseigner, celles de langue française, d’arabe, de culture générale et de technologie de l’information et de la communication. Les candidats admis à l’écrit passeront des entretiens oraux assurés par des enseignants désignés par les directions de l’Education nationale dans les wilayas. Les diplômés universitaires intéressés sont appelés à s’inscrire en ligne, sur une plateforme numérique créée à cet effet, et ce, à partir du 17 avril prochain. « Les inscriptions se feront uniquement en ligne », a précisé la ministre. Cette plate-forme de recrutement a déjà fait ses preuves efficacement lors de sa mise en service pour la première fois, en 2016. Chose qui a fait dire à Mme Benghebrit que « l’utilisation de ce système permet de consacrer les principes d’équité, de transparence et de crédibilité et de simplifier les procédures administratives dans le cadre de l’amélioration du service public ». Elle a mis en avant le traitement centralisé de toutes les données au niveau de l’administration centrale du ministère de l’Education nationale grâce au système expert qui intègre les postes vacants, les affectations, les choix des candidats concernés, etc. Ce système permet de traiter une large base de données, a-t-elle dit, spécifiant que l’opération de recrutement de l’année dernière, a concerné plus de 700.000 candidats classés par ordre de mérite au niveau de la wilaya et au niveau national, par matière et par cycle. Mme Benghebrit a fait savoir que la plateforme numérique avait permis d’affecter plus de 63.000 enseignants, faisant part de son intention d’élargir ce système à l’encadrement administratif. La ministre de l’Education a même ajouté qu’avec l’utilisation de ce système « aucun recours n’a été enregistré ».  De ce fait, les candidats reçus rejoindront leurs postes de travail à la rentrée scolaire 2017/2018, indique le ministère qui ne précise pas le nombre exact de postes à pourvoir. Mme Benghebrit avait affirmé auparavant, que son département ministériel continuerait à exploiter les listes de réserve dans le recrutement en plus de ce concours. Elle a ajouté que son secteur « adoptera une vision inclusive » dans la désignation des postes en intégrant les postes vacants après le départ de leurs titulaires à la retraite.

Notons que des demandes massives de départs à la retraite ont été enregistrées dans le secteur de l’éducation nationale depuis l’annonce de la révision des modalités de départ en retraite en juin dernier.