Concours de recrutement: le “français” suscite la polémique

Concours de recrutement: le “français” suscite la polémique

La commission d’éducation et d’enseignement à l’Assemblée populaire nationale (APN) a exposé à la ministre de l’Education, Nouria Benghabrit les préoccupations du secteur, entre autres la formation des enseignants, la numérisation du secteur, le choix de langue étrangère lors des concours de recrutement ainsi que la réduction des postes budgétaires destinés aux sciences islamiques qui a suscité un débat houleux.

En effet, le membre de la Commission, le député Messaoud Amraoui a révélé à Echorouk que sa commission a exposé toutes les préoccupations du secteur à la ministre Benghabrit.



Pour ce qui est de la formation des professeurs, la Commission a interrogé la ministre sur les raison de l’introduction des diplômes des Ecoles normales supérieures (ENS) dans le fichier national pour être nommés en dehors de leurs wilayas de résidence, eux qui ont pourtant conclu des contrats avec le ministère de l’Education.

Par ailleurs, elle a questionné la ministre sur l’imposition de la langue française dans les concours de recrutement, en la considérant comme module éliminatoire alors qu’il aurait fallu laisser le choix au candidat.

En outre, elle s’est interrogée sur la réduction des postes dédiés aux sciences islamiques en confiant l’enseignement de la matière aux enseignants de la philosophie, que les députés considèrent “contraire à l’instruction de la ministre de l’Education”.

S’agissant des restrictions sur les libertés syndicales, Amraoui est revenu sur la poursuite judiciaire contre le président du Syndicat des inspecteurs d’Education et son limogeage pour avoir publié un communiqué de soutien à un syndicat agréé par l’Etat.

Nadia Slimani / Traduit par: Moussa. K.