Les travaux proposés au titre du concours du meilleur projet innovant, initié par la maison de l’entrepreneuriat de l’université Saâd Dahleb de Blida au profit des étudiants s’apprêtant à l’obtention de leurs diplômes, ont été unanimement salués par les membres du jury auxquels ils ont été soumis jeudi.
En effet, le jury de ce concours, englobant des représentants du partenaire économique et de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche scientifique et du développement technologique, et des enseignants universitaires, se sont félicités de la «qualité des 13 projets innovants qui leur ont été soumis».
Les thèmes abordés ont été principalement axés sur la fabrication de matériaux médicaux innovants et de produits esthétiques naturels, outre les domaines des nouvelles technologies de la communication et de l’information, entre autres.
Le directeur de la maison de l’entrepreneuriat de l’Ecole nationale supérieure de management de Koléa (Tipasa), Mounir Bellai, a particulièrement souligné le niveau de ces travaux reflétant, selon lui, le «sens supérieur de l’innovation caractérisant l’étudiant algérien, quand l’occasion lui en est donné».
La responsable du département innovation auprès de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche scientifique a, pour sa part, abordé dans son intervention les critères pris en compte dans la sélection du meilleur projet innovant de ce concours, mettant en avant la «priorité» accordée aux projets susceptibles d’être concrétisés sur le terrain.
Durant la cérémonie d’annonce des trois lauréats de ce concours, inscrit au titre des efforts visant l’ouverture de l’université algérienne sur son environnement économique, une représentante de l’une des entreprises économiques soutenant cette initiative, a particulièrement souligné l’intérêt conféré par son entité au «soutien de l’investissement juvénile».
«Les 13 projets innovants en lice pour ce prix ont été sélectionnés parmi une trentaine de projets réceptionnés par la maison de l’entrepreneuriat de l’université Saâd Dahleb», a fait savoir le chargé de la formation et de l’entrainement auprès de cette structure, Dr Lyes Messaoudi. «Ce type d’initiatives est d’une contribution certaine dans l’encouragement des étudiants à la création d’un travail qui leur est propre», a- t-il ajouté, expliquant, par là, que c’est «là le but visé par l’université, car c’est le moyen idoine pour résorber le chômage dans les milieux des universitaires, qui est en constante hausse».
Les membres du jury de ce concours ont particulièrement félicité l’étudiante Linda Malek, spécialité biologie, pour son projet axé sur la confection de produits esthétiques à base de produits à 100% naturels. «J’ai un grand espoir de réaliser mon rêve de montage d’une entreprise dans ce domaine», a-t-elle déclaré, à l’occasion. Cette ambition de monter sa propre entreprise est partagée par tous les concurrents, dont Mohamed Ait Ahmed, qui a présenté un projet relatif à une application sécuritaire de contrôle à distance.
Le premier prix de ce concours a été remporté par l’étudiant Farés Ben Hellal pour son projet intitulé «ateliers scientifiques au profit des enfants» au moment où la 2eme place est revenue à Abdelbasset Mezguiche pour son projet «production et séchage de légumes», et la 3eme à Belamar Brahim.
Ces trois lauréats auront droit à un «soutien moral et matériel assuré par l’Incubateur technologique régional attendu à être mis en service en novembre prochain», sous la houlette de l’Agence nationale de valorisation de la recherche scientifique et du développement technologique, en coordination avec des professeurs chercheurs.