Après la découverte du coffre-fort de l’ancien Ministre Djamel Ould Abbès ; et la caverne d’Ali Baba de l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout ; c’est au tour de l’ancien patron de la Gendarmerie nationale, Ghali Belkesir, et ses manigances pour préserver ses biens.
En fuite à l’étranger depuis plusieurs mois ; Belkesir est accusé par la justice militaire de « haute trahison » pour possession d’informations et de documents secrets en vue de les remettre à des agents d’un pays étranger ; l’ancien général Ghali Belkesir a été jugé et condamné à la perpétuité par le tribunal militaire de Blida.
Toutefois, cette lourde condamnation n’a pas découragé l’ancien patron de la Gendarmerie à mettre au point tous les moyens nécessaires pour tenter de préserver ses biens en Algérie. Selon les informations rapportées par le quotidien francophone Le Soir d’Algérie ; les enquêteurs chargés de ce dossier ont démantelé un groupe de personnes mandatées par l’ancien général Belkesir pour « gérer » ses biens dans le pays et empêcher leur saisie.
En effet, l’ancien patron de la Gendarmerie a d’abord agit par le biais de ses proches ; en faisant appel à pas moins de sept (7) cabinets d’avocats pou trouver une issue juridique à son affaire. Ces derniers ont proposé l’introduction d’appels auprès de la justice ; mais sans succès, a noté la même source.
Parallèlement à cette mesure, l’ancien général Belkesir a mandaté un groupe d’individus pour sauvegarder ses biens en Algérie ; notamment les biens immobiliers. L’existence de ce groupe a été découverte à l’issue de l’enquête ; cependant, la valeur de ces biens reste inconnue.
Il convient de rappeler que le chef de l’État par intérim, Abdelkader Bensalah, a démis Ghali Belkesir de ses fonctions de commandant de la Gendarmerie Nationale en juillet 2019. Notons aussi que l’ancien général Belkesir se trouve en fuite à l’étranger depuis plusieurs mois.
Djamel Ould Abbès rattrapé par un autre détournement de fonds
L’ancien Ministre de la Solidarité, Djamel Ould Abbès, doit de nouveau comparaître devant le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger pour le détournement d’un don du Koweït destiné aux familles des victimes du terrorisme.
Les faits remontent aux années 2000, quand l’Algérie a reçu un don de 5 millions de dollars du Koweït ; au profit des familles des victimes du terrorisme. En 2021, une enquête sur la gestion des fonds de la Solidarité nationale a révélé que Djamel Ould Abbès avait un coffre-fort dans une banque avec 45 000 dollars ; montant correspond aux intérêts générés par le don du Koweït.
oit de nouveau comparaître devant le pôle financier près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger pour le détournement d’un don du Koweït destiné aux familles des victimes du terrorisme.
Les faits remontent aux années 2000, quand l’Algérie a reçu un don de 5 millions de dollars du Koweït ; au profit des familles des victimes du terrorisme. En 2021, une enquête sur la gestion des fonds de la Solidarité nationale a révélé que Djamel Ould Abbès avait un coffre-fort dans une banque avec 45 000 dollars ; montant correspond aux intérêts générés par le don du Koweït.