À l’issue du conseil des ministres qui s’est tenu dimanche dernier, et qui a été présidé par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, ce dernier a donné son feu vert pour une « réouverture partielle des frontières ». Cette décision reste toutefois soumise à plusieurs conditions, qui ne semblent pas satisfaire la diaspora Algérienne, qui attend depuis plusieurs mois de se rendre en Algérie.
En effet, dans un nouveau communiqué, le collectif d’associations de la communauté algérienne à l’étranger s’est montré très critique à l’égard du protocole sanitaire mis en place par le Comité scientifique et adopté par le gouvernement Algérien. La diaspora a souligné que cette réouverture des frontières, qui était censée apporter un soulagement aux ressortissants Algériens établis à l’étranger, avait, au contraire, semé une grande confusion.
Les demandes de la diaspora
Dans son communiqué, le collectif représentant de la diaspora Algérienne demande en premier lieu d’annuler totalement les autorisations de sortie et d’entrée au territoire Algérien. Le collectif avait aussi réclamé plus de précisions et de clarifications concernant la décision formulée par le conseil des ministres par l’expression « réouverture partielle des frontières ».
Le collectif a également appelé au plafonnement des prix des billets d’avion qui ont connu des augmentations suite à l’annonce de la réouverture des frontières. Il a été aussi demandé, via ce dernier communiqué du collectif d’associations de la communauté algérienne à l’étranger, de clarifier le programme des vols et de fixer leurs nombres selon chaque pays. Une date de la réouverture des frontières maritimes a été également réclamée par la diaspora Algérienne, afin de diminuer la demande sur les billets d’avion.
En outre le délai concernant les tests PCR fixé à 36 heures a été également critiqué par la diaspora qui réclame un retour au délai des 72 heures. Les autorités Algériennes ont été également appelées à prendre en considération la situation des ressortissants Algériens qui ont été vaccinés à l’étranger, et de les soumettre à des mesures d’entrée moins sévères.