A la suite de l’annonce du président Abdelmadjid Tebboune concernant l’ouverture de la nouvelle saison de la Omra 2022, les agences de voyages et les musulmans algériens souhaitant accomplir ce rituel ne font que suivre les actualités.
En effet, une autre nouveauté vient de voir le jour, les personnes souhaitant accomplir leur Omra pour cette année 2022, dont les inscriptions s’ouvriront dans les jours à suivre, devront s’acquitter du paiement de tous les services, y compris visa, hôtel, nourriture et transport, fournis par l’Arabie saoudite sur place, en devises. Et ce en transférant la totalité du montant de son compte vers celui de l’agence domiciliaire dans une des banques commerciales agréées pour ce service. En revanche, Dans le cas où le pèlerin ne dispose pas d’un tel compte bancaire, il est tenu exceptionnellement de régler ces services en devises et ce en transférant la somme exigée au compte de l’une des agences agréées, pour que cette dernière le transmet à son tour aux directions chargées du programme de la Omra 2022.
Par ailleurs, selon les indications du cahier des charges, le paiement des frais de transport et d’agence par le pèlerin se fait en dinars Algérien sur le compte de celle-ci.
En ce qui concerne les mesures sanitaires indiquées dans le cahier des charges de la Omra 2022, les agences de voyages agréées sont tenues de respecter les protocoles sanitaires et préventifs imposés par l’Algérie et l’Arabie Saoudite. Ainsi, les pèlerins doivent effectuer toutes les vaccinations et les contrôles médicaux requis, y compris physiques et mentaux.
Les algériennes peuvent désormais accomplir les rituels de la Omra sans un tuteur
Suite à l’exemple des femmes saoudiennes en particulier, les Algériennes pourront désormais accomplir cette année 2022 les rituels du Hajj et de la Omra sans devoir être accompagnées d’un tuteur. Un grand nombre de personnes souhaitent visiter les lieux saints, mais pour toutes sortes de raisons, elles sont incapables de s’y rendre. Par ailleurs, une autre actualité a vu le jour. Celle consistant à permettre aux femmes, notamment algériennes, de faire le pèlerinage du Hajj et de la Omra sans compagnon masculin, autrement dit un tuteur légal.
En effet, les femmes ayant moins de 45 ans ne devront plus avoir recours à un compagnon masculin « mahram ». Il faut savoir que la condition du mahram implique que la femme doit avoir à ses côtés un membre masculin de sa famille. Ce dernier doit être interdit de mariage avec elle.
Avec cette opportunité, les femmes musulmanes ont le droit d’accomplir le pèlerinage sans la présence obligatoire d’un homme à leurs côtés. L’annonce de cette décision émane du ministre saoudien du Hajj et de la Omra.
Toutefois, en réponse à la décision des autorités saoudiennes, une nouvelle condition a été instaurée en contrepartie. Concrètement, les femmes musulmanes ont ainsi le choix de faire leur pèlerinage en compagnie d’un tuteur masculin légal (mahram) ou faire partie d’un groupe de femmes pour exécuter ce rituel fondamental de l’Islam.