Condor se prépare à l’entrée en vigueur de la nouvelle taxe sur l’efficacité énergétique prévue dans le projet de Loi de finances 2017. Pour éviter une forte hausse des prix de ses produits à partir de 2017, le groupe privé d’électroménagers a pris deux mesures.
« Nous avons surclassé 12 à 15 de nos produits d’une classe énergétique B à une classe énergétique A qui n’est pas concernée par cette taxe. Cette mesure a été prise afin d’éviter une hausse importante des prix pour nos clients. Néanmoins les autres produits électroménagers de classe B devraient coûter 20 à 30% plus cher après l’instauration de cette taxe », détaille Miloud Bouderbala, directeur chez Condor, lors de la réouverture du showroom central de la marque à Alger.
Condor va engager des investissements pour surclasser les produits de la classe B à la classe A, moins énergivores et donc faiblement taxés. « Dans un programme d’investissement et de mise à niveau, plus de 80% de nos produits seront surclassés d’ici 2 à 3 ans », ajoute M. Bouderbala.
Dans le projet de Loi de finances pour 2017, le gouvernement a introduit une taxe d’efficacité énergétique sur les appareils importés ou fabriqués localement fonctionnant avec l’électricité, le gaz ou tout autre produit pétrolier. Il prévoit également une taxe de 45% sur les appareils électriques qui sont soumis aux règles d’efficacité énergétiques mais qui ne peuvent être soumis au texte réglementaire lié à la catégorisation et l’étiquetage.
S’il appréhende l’entrée en vigueur de cette taxe, le groupe Condor applaudit toutefois la mise en place des licences d’importation pour les produits électroménagers à partir de 2017. « Cette mesure est favorable aux producteurs algériens, elle fait face à la contrefaçon », a-t-il affirmé.