Conférence sur la police algérienne à Tizi Ouzou une histoire et des réalisations

Conférence sur la police algérienne à Tizi Ouzou une histoire et des réalisations

C’est devant une assistance très nombreuse et parmi laquelle se trouvaient, en sus des autorités civiles et militaires, à leur tête Mohamed Bouderbali, les représentants de la société civile, la famille révolutionnaire, des représentants d’associations sociales, culturelles et scientifiques, que le directeur du Musée central de la police, Abdelkrim Chawki, a animé hier une conférence sur l’histoire de la police algérienne.

C’est le cas par exemple du désir des Français d’occuper Alger en 1624, mais sur conseils de ses agents de renseignement, l’ayant informé de l’extrême vigilance de sa police (police algéroise), le roi annula le projet. En 1665, le roi de France, motivé par l’expansion territoriale, chargea ses troupes d’occuper Jijel.

Ce fut un échec, et ce, grâce à la vigilance de la police algérienne (police de Jijel). Abdelkrim Chawki parlera ensuite de la période ottomane. Là encore, il apportera un démenti catégorique à la thèse selon laquelle les Algériens étaient sous la domination turque. « L’Algérie n’était pas la colonie de l’empire ottoman puisque la monnaie algérienne de cette époque était différente de celle qui était en circulation dans la Turquie et ses autres territoires », a signalé le conférencier.

La police algérienne sera mise à mal lors de la période coloniale française et le citoyen algérien connaîtra aussi l’injustice pendant la présence française en Algérie. En effet, la police coloniale aura la mission de défendre le colon français.

Abdelkrim Chawki indiquera que c’est pendant la présence française en Algérie que les Algériens commencèrent à être victimes des exactions policières. Quand le FLN déclarera la guerre à l’occupant français, il pensera aussi à créer sa police, celle qu’on connaît aujourd’hui. C’est en 1958 que la première promotion de la police verra le jour. Sa formation a eu lieu au Caire. S’ensuivront d’autres.

Aujourd’hui, le concours de nos policiers est sollicité par de nombreuses polices du monde pour aider à solutionner des problèmes. Abdelkrim Chawki dira que la police algérienne a adhéré à Interpol dès l’année 1963, il n’en demeure pas moins qu’il aura fallu attendre ce troisième millénaire pour être un partenaire réellement reconnu.