Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, El Hachemi Djaaboub est revenu ce samedi sur la situation de son secteur tout en pointant du doigt des « pratiques bureaucratiques ».
Intervenant lors d’une rencontre nationale avec les Directeurs locaux de son secteur, le ministre du Travail a indiqué que les pratiques bureaucratiques ont été derrière la perte de confiance entre l’administration et le citoyen.
Selon lui, le secteur de l’emploi s’est retrouvé face à des obstacles bureaucratiques de certains fonctionnaires et responsables qu’il a qualifiés de « malades mentaux et dépourvus de sens de responsabilités et de nationalisme ». D’ailleurs, il ajoute que ces mêmes pratiques empêchent le développement dans plusieurs secteurs, y compris le sien.
Dans ce sens, il explique que le secteur de l’emploi mise actuellement sur la facilitation et la simplification des mesures en faveur du citoyen en optant notamment sur la numérisation. Cela intervient, selon le même responsable, dans l’objectif de la relance de l’économie notamment après ce que le secteur a enduré du fait de l’épidémie du coronavirus.
Le retour à la retraite proportionnelle définitivement écarté
Lors d’une séance de questions des sénateurs au Conseil de la nation, tenue jeudi dernier, le ministre du Travail de nouveau évoqué la question du retour à la retraite proportionnelle sans condition d’âge.
Encore une fois, El Hachemi Djaaboub a écarté le retour à ce type de retraite, tout en assurant, en outre, que l’État « n’abandonnera jamais les retraités ». Et pour raison, il a, encore une nouvelle fois, avancé le déficit de la caisse nationale des retraités CNR. « Le déficit de la CNR devra s’élever, courant 2021, à près de 690 Mds de dinars », a-t-il fait savoir.