Depuis des années maintenant, l’Algérie octroie à ses citoyens 2 journées chômées payées à l’occasion de l’Aïd el-Fitr. Une tradition de plus en plus contestée par le peuple, qui lui trouve la durée trop courte.
En effet, cette année et pour ne rien arranger, le congé payé de l’Aïd est tombé par un week-end, ne faisant guère l’affaire des travailleurs et élèves, qui espéraient gratter 2 jours de repos supplémentaires.
L’Algérie dernière au classement des pays arabes offrant le plus de jours fériés pour l’Aïd el-Fitr
La publication récente d’une étude comparative entre les pays du monde arabe est venue bouleverser l’avis général en Algérie. En effet, le rapport en question fait état du nombre de jours fériés offerts par chaque État arabe à l’occasion de l’Aïd el-Fitr. Et le constat est sans appel : l’Algérie est la dernière du monde arabe, avec à peine 2 jours.
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Alors que la moyenne tourne autour des 4 jours, les pays les plus généreux en offrent jusqu’à 8 à leurs populations (le Qatar notamment). Cette différence a fait naître le doute dans l’esprit des Algériens, particulièrement cette année, où les 2 journées ont coïncidé avec le week-end et ne se sont presque pas faites sentir.
Congé de l’Aïd el-Fitr en Algérie : faut-il augmenter le nombre de jours ?
Cette année, le retour au travail après la coupure de l’Aïd el-Fitr a été particulièrement difficile pour les Algériens. Certains n’ont pas manqué d’exprimer leur mécontentement devant les caméras du média arabophone Echourouk dans la capitale ce dimanche.
Si la plupart s’accordent à dire qu’ils auraient apprécié 3 jours de repos au lieu de 2 cette année, les raisons, elles, diffèrent. Ainsi, certains soulignent une période trop courte pour récupérer, après un mois à travailler en jeûnant « Le travail pendant le Ramadan nécessite beaucoup d’efforts, et l’Aïd est tombé par un week-end cette année, le Gouvernement aurait dû ajouter une journée de repos aux travailleurs qui sont fatigués ».
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Alors que d’autres pointent du doigt un timing trop serré pour rendre visite à sa famille en cette célébration sacrée « Si on nous ajoutait 2 à 3 jours, ça serait bien, pour que les gens puissent voir leurs familles, notamment ceux qui habitent loin de leurs proches. J’en fais partie et je n’ai pas pu voir ma famille cette année ».