Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a présidé, hier, son troisième congrès régional qui a regroupé, cette fois ci les militants de son parti au niveau de la région centre du pays.
Il s’est encore une fois étalé sur la situation politico-économique du pays et la position de son parti ainsi que la préparation des prochains rendez-vous électoraux. En prévision des législatives de 2017, tous les partis affûtent leurs armes et se préparent pour le jour J. Le MPA n’est pas en reste. En effet, après deux congrès régionaux, Ouest et Est, la formation politique d’Amara Benyounès a organisé, hier à Alger, au niveau de la salle Ali Maâchi de la Safex, une rencontre avec les partisans des régions Centre et Sud du pays.
D’emblée, le patron du MPA a appelé les militants et cadres de son parti à mener une « campagne propre » pour les prochaines élections législatives et locales », appelant « pour une participation massive aux prochaines échéances électorales pour assurer le changement dans le pays ».
Parlant de démocratie, Benyounès a indiqué qu’«elle reste la seule et unique solution pour l’Algérie», tout en soulignant que «la majorité des formations politiques n’appliquent pas de démocratie au sein de leur parti ». Selon l’interlocuteur, le niveau doit être élevé et la violence verbale doit être bannie des discours de campagne.
Dans ce sens, il a assuré que son parti n’a aucun compte à régler avec aucune autre formation politique, institution ou personne » et qu’il n’a « aucun engagement avec qui que ce soit, sauf avec le président de la République ». Pour M. Benyounès, il faut «des débats constructifs.
Nous refusons les discours creux », ajoutant qu’« il faut des débats politiques et nous devons apporter des solutions aux problèmes que vit le pays sur tous les plans pour sortir avec un programme clair qui s’appuie sur des recommandations pertinentes».
Sur le plan économique, l’ex-ministre du Commerce dira que la situation économique du pays est délicate et exige des solutions urgentes, courageuses et profondes pour éviter que les problèmes ne s’exacerbent davantage. Comme recommandation, le secrétaire général du MPA, qui a eu à diriger plusieurs portefeuilles ministériels, dont le dernier a été celui du commerce (2015), préconisera la mise en place d’une économie de marché, avec l’environnement politique et économique idoine, à la préparation duquel il faut s’atteler au plus vite. «Le statu quo nous mènera directement vers le FMI.
La souveraineté nationale exige des réformes», a prévenu le chef du MPA, qui faisait allusion au discours de certains partis de l’opposition sans les citer.