Conseil de willaya consacré aux zones d’activités: L’amer constat du wali de Bouira

Conseil de willaya consacré aux zones d’activités: L’amer constat du wali de Bouira

Le constat du wali a été des plus déplorables en matière d’investissement dans les zones industrielles

Le wali de Bouira, M. Nacer Maaskri a réuni, lundi, au niveau du siège de l’APW, l’ensemble des investisseurs implantés au niveau de diverses zones d’activités de la wilaya, afin de faire le point sur la situation des zones industrielles dites d’activités.

Le constat du wali a été des plus déplorables en matière d’investissement dans les zones industrielles affectées à cet effet. “Ceux qui ne lancent pas leur projet dans les délais que nous allons soumettre, se verront confisquer les terrains qu’ils ont acquis dans le cadre de l’investissement”, a averti le wali. Et d’ajouter : “Nous sommes condamnés à faire avancer les choses, et ceux qui ne s’accommodent pas des exigences risquent des mises en demeure, des restitutions d’assiettes foncières et voire des poursuites judiciaires en cas de litige”. Au niveau des zones d’activité de Bechloul, ou bien celle d’Oued El Berdi, en passant par celle de Lakhdaria, le constat est  le même : ces zones ne décollent pas ! Par contre, 3 projets en cours ont été cités par le directeur de l’industrie et de la promotion de l’investissement, M. Nadjib Achouri, alors qu’il s’agit de 350 dossiers déposés qui sont en instance concernant les 13 zones d’activités créés dans ce sens.

“Je connais des promoteurs qui n’ont pas cette chance que vous avez en matière de facilités dans l’acquisition de lots de terrain aussi vastes, parce que dans leurs wilayas respectives, ils n’ont pas cette aubaine par le manque d’assiettes foncières”, dira le wali aux investisseurs présents. Et d’ajouter : “Ces entrepreneurs nous implorent pour leur octroyer des terrains. Dans notre cas, on se retrouve en train de parler de manque de ciment, et d’autres futilités avancées comme excuses au blocage pour leur réalisation ! C’est vraiment regrettable!”, a-t-il déploré. Notons qu’à Bouira, des terres arables ont été concédés par les autorités publiques, en créant aussi d’autres zones d’activités, et en admettant d’autres extensions de celles existantes, dans le but d’encourager de potentiels promoteurs, sauf que peu parmi ceux-ci, ont réalisé leur projet, d’autres en cours de lancement, ou de réalisation, et suffisamment de créateurs de projets ont été destinataires de mises en demeure. D’ailleurs divers projets demeurent à l’arrêt.