Le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune a donné, ce dimanche, plusieurs instructions lors de la réunion du conseil des ministres qu’a présidé ce matin.
Lors de cette réunion, consacrée à l’évaluation du bilan annuel des différents secteurs ministériels, le chef de l’Etat a estimé que le bilan de l’année 2020 avait oscillé entre bon et mauvais.
En effet, le président Tebboune a affiché, lors de la réunion, son mécontentement de la gestion de certains walis du dossier des zones d’ombres.
Le chef de l’État a insisté sur la nécessité de séparer les programmes de développement local, citant certaines initiatives positives à savoir l’approvisionnement en eau et en gaz par des réservoirs dans certaines zones frontalières.
Le point noir du secteur des finances
Évoquant le secteur des finances, le président Tebboune a estimé que le système bancaire était le point noir du secteur, insistant sur le travail de contrôle au niveau de toutes les banques, notamment le dossier de transparence dans l’octroi des prêts.
À ce titre, il a ordonné l’accélération de la numérisation du secteur douanier pour lutter contre la surfacturation et drainer la devise qui circule sur le marché noire.
Affaire du blé avarié : Tebboune ordonne l’ouverture d’une enquête
Lors de la même réunion, le président Tebboune a ordonné l’ouverture d’une enquête sur l’affaire du blé importé de Lituanie par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic). Il a instruit le ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, de procéder à une audit comptable de l’OAIC.
Par ailleurs, le chef de l’Etat a souligné la nécessité d’accélérer la numérisation des secteurs sensibles tels que les douanes, les domaines et les impôts.