Le parti de l’Union pour le changement et le progrès UCP de Zoubida Assoul semble avoir gain de cause dans l’affaire de l’action de dissolution menée contre lui par le ministère de l’Intérieur. Le Conseil de l’État a rendu ce jeudi sa décision.
Dans un communiqué rendu public ce jeudi 20 janvier 2022, le parti de l’UCP a annoncé que le Conseil de l’État « a rejeté la demande du ministère de l’Intérieur consistant à la dissolution du parti ».
Il s’agit, rappelons-le, d’une procédure engagée par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales en mai 2021, contre la formation politique de Zoubida Assoul. Et ce, après avoir « enregistré la situation illégale du parti et la non-conformité de ses activités à la législation en vigueur », indiquait alors un communiqué du ministère.
« Le Conseil d’État a rejeté temporairement la demande de l’Intérieur »
Le parti de l’Union pour le changement et le progrès affirme donc que sa présidente, Zoubida Assoul, a annoncé que « le Conseil d’État a rejeté temporairement la demande du ministère de l’Intérieur ce jeudi 20 janvier 2022, déclarant l’action « infondée ».
Il convient également de rappeler que le département de Beldjoud avait entamé deux actions contre le parti ; il s’agit d’une action, en référé, demandant le gel provisoire de ses activités et d’une autre concernant la dissolution définitive de l’UCP pour « non-respect de ses statuts ».
Dans un communiqué rendu public le 22 avril de l’année dernière, le ministère de l’Intérieur a annoncé des poursuites contre le parti de Zoubida Assoul pour « activité illégale ». En réaction, le parti avait dénoncé des « tentatives de désinformation de l’opinion publique quant à la régularité des activités du parti et sa présidente ».