Les dégâts causés par les derniers incendies aux agriculteurs (récoltes de céréales, ruches de culture d’abeilles, de volailles, etc.), dans la wilaya, s’élèvent à près d’un (1) milliard de centimes et concernent 38 professionnels de la terre, selon le directeur des Services agricoles (DSA) de la wilaya de Constantine, Y. Ghédiri.
Le ministère de tutelle veut une reprise à court terme des exploitations agricoles et, dans ce sillage, il envisage l’indemnisation de tous ceux qui ont enregistré des pertes et cela dans les plus brefs délais, expliquera le premier responsable des services en question. Bien évidemment, il y a lieu de faire auparavant un recensement et une évaluation des dégâts occasionnés, poursuivra-t-il. «Et pour ce faire, la tutelle nous a envoyé une grille d’uniformisation des prix et des paramètres d’évaluation financière des pertes liées aux derniers incendies au niveau de la wilaya.
Et c’est dans le cadre de la commission de wilaya chargée de dresser le bilan global des dégâts afférents aussi bien au secteur agricole qu’au patrimoine, que ce travail a été effectué et dont le délai de rigueur de clôture de l’opération est fixé pour aujourd’hui». Et d’indiquer que «suite aux feux qui ont pris dans les parcelles agricoles de cet été, il nous a été donné d’enregistrer la destruction de 42 hectares de céréales (blé dur et tendre, orge), plus de 40 ruches de culture d’abeilles. Mais également 20 serres agricoles de culture de volaille, 20.000 poussins et 166 arbres fruitiers (des oliviers, pommiers, poiriers et grenadiers), surtout au niveau de la commune de Hamma Bouziane».
Et de préciser que les indemnisations vont donc toucher un ensemble de 38 agriculteurs, pour des sinistres estimés grosso modo à près d’un milliard de centimes, calculés sur la base de la grille des prix et d’évaluation financière envoyée par le ministère. A rappeler que les dédommagements pour les pertes se feront en nature et concerneront, bien sûr, les agriculteurs assurés, mais aussi ceux qui n’ont pas contracté une assurance. En effet, ces derniers sont invités à le faire car c’est désormais obligatoire et qu’en tout cas cette année 2017 est l’ultime exercice d’indemnisation pour eux, affirme-t-on à la DSA.
