A. Zerzouri

Certains n’hésitent pas à prendre le client par le bras pour l’emmener presque de force vers le taxi, affirment nos témoins. Les femmes, plus que les hommes, se sentent agressées par ce comportement qu’on n’a pas vu ailleurs, à travers toutes les gares routières du pays, insistent à souligner nos interlocuteurs. Ajoutant que la place de ces chauffeurs de taxi est de se tenir tranquillement devant leurs véhicules vers lesquels se dirigeraient les clients pour prendre place et se rallier à un quelconque endroit, leur domicile ou leur point de chute. S’ils se tiennent devant leurs véhicules et lancent des appels aux voyageurs, cela serait normal, mais aller au-devant des bus, obstruer les portières de sortie et provoquer une pagaille indescriptible, cela n’est pas du tout digne du métier de chauffeur de taxi, estiment nos interlocuteurs.
Les voyageurs, heurtés par ce comportement, souhaitent «une meilleure tenue» de la part de ces transporteurs lorsqu’ils sont en activité. «Au niveau de la gare routière, tout voyageur qui descend du bus doit impérativement prendre un taxi pour rejoindre le centre-ville, les quartiers satellites ou d’autres gares routière à la zone industrielle Palma et la nouvelle ville Ali Mendjeli, pour ceux qui doivent emprunter des correspondances, pourquoi alors cette fébrilité chez les taxieurs à vouloir happer le client au pied de la portière du bus ?», se demande-t-on. Les voyageurs qui ont contacté notre rédaction pour dénoncer ces comportements des chauffeurs de taxi espèrent que leur tutelle ou leurs représentants, ou encore la direction de la société Sogral qui a en charge la gestion de cette gare, mettent de l’ordre dans les rangs, quitte à aller jusqu’à leur interdire de prendre d’assaut les bus qui arrivent à la gare.