En raison des disparités dans la répartition des heures du jeudi, des concertations doivent être tenues entre les principaux concernés.
«Il faudrait trouver un consensus pour permettre aux lycéens, notamment ceux des classes d’examen, de suivre leur scolarité dans de bonnes conditions loin d’une surcharge, sans pour autant minimiser la valeur des matières enseignées selon les branches», a expliqué hier aprèsmidi le directeur de l’éducation, M. Allam, en réponse à une question sur le gel des cours partiellement par certains lycéens entrés en protestation contre «le volume horaire» jugé sidérant.
Sur un autre plan, il estime qu’il n’est pas trop tard pour enclencher un débat à ce sujet. «Nous demeurons dans les normes en ce qui concerne le volume horaire proposé. Excepté les spécialités techniques et mathématiques qui renferment les 35 heures, pour les autres branches le problème ne devrait pas se poser. Il suffit juste d’associer l’administration, les associations des parents d’élèves et les lycéens pour trouver un calendrier approprié à la demande de ces derniers sans pour autant écarter quelques matières que l’on dit secondaires», a-t-il ajouté.
Ainsi, une première entrevue entre les concernés devrait mettre sur la table de concertation un nouvel emploi du temps qui sacrifierait le mardi après-midi, pour y inclure une partie des 4 heures du jeudi matin qui découlait de la conversion de l’ancien week-end.
De surcroît, le directeur de l’éducation entrevoit une fourchette de pause entre les séances du matin et de l’après-midi s’étalant entre une demi-heure et une heure trente minutes.
Pour cela, un dialogue réfléchi devrait sanctionner l’approche. «Désormais, la deuxième séance ne comptera pas plus de deux heures, et ce, pour les disciplines scientifiques et littéraires.
Pour ce qui est des branches techniques, 3 heures leur seront consacrées.
En somme, la journée n’excédera pas les 7 heures», affirme le responsable, indiquant que le recours au samedi matin pourrait apporter une solution.
Evoquant le volet des demi-pensions et de la restauration, en deçà de la demande à Constantine, M. Allam affirme avoir ficelé un dossier, adressé récemment à la tutelle, qui étofferait le réseau d’ici à 2010.
«Il est inconcevable que, sur les 48 lycées que compte la wilaya, seuls une quinzaine est pourvu de restos», renchérit-il.
«Cette problématique a été résolue pour le cycle primaire puisque 16 000 parts supplémentaires viennent s’ajouter aux 6200 déjà servis.» «On a été confronté à un dilemme : soit on attend la réalisation de réfectoires soit on sert des repas froid».
En définitive, les lycéens ont enclenché un mouvement «spontané», de l’avis du CNAPEST, qui soutient les revendications des élèves.
Ces derniers devraient cependant s’organiser autour d’un dialogue sensé, d’après le coordinateur du syndicat.
Nasser Hannachi