Constantine – Rassemblement de demandeurs de logements devant le siège de la daïra

Constantine – Rassemblement de demandeurs de logements devant le siège de la daïra

Par A. E. A

Constantine – Rassemblement de demandeurs de logements devant le siège de la daïra


Des dizaines de demandeurs de logements de type social, des quartiers de Aouinet El Foul, Souika, la Casbah, Bab El Kantara et la cité Emir Abdelkader, et d’autres ayant déposé des recours, se sont rassemblés, hier matin, devant la daïra pour relancer leurs cas auprès du 1er responsable de cette administration.
Il s’agit, pour le social, de gens qui disent avoir déposé leurs dossiers, il y a 20 ans et plus, mais ne voient rien venir et ce, à l’instar d’habitants de la cité Emir Abdelkader et de Bab El Kantara, notamment, qui affirment ne pas se retrouver parmi les 2.500 noms de bénéficiaires affichés le mois de mai dernier. « On nous dit qu’une prochaine liste de 2.500 autres noms sera affichée, ultérieurement, mais rien ne garantit que nous y figurerons. Et nous sommes là, aujourd’hui, disent-ils, pour rappeler notre cas au chef de daira dans l’espoir d’être intégrés, dans la prochaine liste, à paraître », disent les concernés. Des habitants de Souika, racontent leur histoire qui ressemble, grosso modo, aux précédentes sauf qu’elles ont trait aux logements sociaux réservés à la vieille ville, dont un 1er quota de 1.762 appartements a été déjà distribué, mais ils ne se sont pas retrouvés parmi les heureux bénéficiaires. Et d’indiquer qu’ils font partie de la catégorie « des nouveaux mariés » qui vivaient avec leurs parents et qui ont été touchés par cette opération de relogement et qu’ ils en ont été écartés. « On nous a conseillé de faire des recours et c’est ce que nous nous sommes empressés de faire, notent-ils, mais sans résultat jusqu’à présent.
Aussi et en considération surtout de l’existence d’un autre quota de 1.700 appartements destinés également, aux habitants de la vieille ville, nous sommes venus voir ce qu’il en est de nos recours », disent-ils. A signaler enfin, les cas d’habitants de Oued El Had et du bidonville «Miloud Arris» à Sidi Mabrouk inférieur qui affirment ne pas avoir bénéficié de relogement lors de l’opération de délocalisation ayant touché leurs sites, en juillet 2017. C’est depuis une année qu’ils sont près d’une vingtaine de familles à attendre que l’on tranche dans leurs recours. « Mais rien n’y fait, disent-t-ils, on nous demande plus de patience, à chaque fois ». Sans avoir pu voir le chef de daïra, les protestataires ont fini par se disperser.