Constantine – Trottoirs du pont de Bab El Kantara: Des travaux qui s’éternisent

Constantine – Trottoirs du pont de Bab El Kantara: Des travaux qui s’éternisent

A.E.A.

Constantine – Trottoirs du pont de Bab El Kantara: Des travaux qui s’éternisent
Les travaux de réhabilitation des trottoirs du pont de Bab El Kantara, qui donne accès à la rue Larbi Ben Mhidi et au centre-ville, semblent s’éterniser mettant

à bout de nerf et même en colère, les habitants des quartiers de la rive droite du Rhumel.

En effet et cela concerne surtout les piétons de Bab El Kantara et de toute sa zone, habitués à emprunter le pont en question, outrés par la situation dans laquelle se trouvent les trottoirs, qui une fois décapés en entier sont laissés en l’état et ce, depuis près de trois semaines, maintenant, disent-il. Et de poursuivre qu’en plus les restes des carreaux de l’opération de décapage y sont toujours, juste rassemblés par endroits, pendant que les lieux n’ont pas été nettoyés des gravas et autres caillasses, si bien qu’une nuée de poussière s’élève au moindre souffle de vent. Situation qui a pour effet de gêner et indisposer les passants. Mais également toutes les personnes âgées qui éprouvent beaucoup de gêne pour se déplacer, malgré qu’elles soient munies de cannes qui ne se révèlent pas d’un grand secours, en l’occasion. Ainsi et selon l’une d’elles qui nous a interpellé, hier, disant : « figurez-vous que pour réussir à traverser tout le pont, je ne peux m’en sortir que par la marche sur la bordure des trottoirs, j’utilise l’une pour l’aller et l’autre pour le retour ». Elle indiquera encore « je le fais non seulement pour mon équilibre mais aussi pour épargner à mes chaussures une détérioration précoce, car cela use les souliers que de marcher sur de la pierraille », dit-il.

En tout cas, tous les piétons, mais également les automobilistes, tiennent à dénoncer cette situation pour les indispositions que cela leur procure, même si par ailleurs, ils ne sont pas contre la réhabilitation des trottoirs, bien au contraire. Ils trouvent que c’est là une bonne décision de l’APC, initiatrice des travaux et ne manquent pas de s’en féliciter. Malheureusement, notent-ils, ce qui les met en rogne a trait au temps que les travaux prennent et au rythme lent, et parfois très lent, auquel ils sont menés. Nos interlocuteurs se posant de grands points d’interrogation, sur cette nonchalance dans l’exécution des projets vise l’amélioration urbaine et par là même celle du cadre de vie. Nous avons voulu avoir des explications auprès du directeur des réalisations de l’APC de Constantine, mais en vain. Même résultat pour la cellule de communication.