Si au sein du FFS les préparatifs pour les prochaines élections locales vont bon train, avec l’établissement définitif de la liste des candidats à l’APW, en attendant celle des APC, au sein du FLN et du RND c’est la crise des listes.
Ces dernières ne font pas l’unanimité et c’est pratiquement le même problème qui se présente pour les deux partis majoritaires. Chez le RND c’est le mécontentement total puisqu’on reproche à ce parti le fait de présenter des listes avec les mêmes candidats qui n’ont pas apporté un plus à la ville selon des sources de ce parti. Pis encore, l’on veut imposer des noms qui sont militants dans d’autres formations politiques.
La situation au sein du FLN n’est pas différente puisqu’il s’agit du même phénomène.
Certains noms sont indésirables. Aucun d’ailleurs de ces deux partis n’est capable de présenter pour le moment une liste qui pourrait avoir de l’influence pour convaincre les électeurs. Cela dit, l’on note le retrait de 26 formulaires et dossiers de candidatures pour ces élections locales qui auront lieu le 23 novembre prochain. Selon le responsable de la Drag «un seul de ces retraits a été effectué par une alliance de partis politiques, alors que le reste a concerné des formations seules». S’agissant des préparatifs techniques, les secrétaires généraux des APC ont été instruits de veiller à poursuivre leurs activités pour préparer les bureaux, les urnes et toute la logistique afférente au vote.
Une instruction du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales exige dans ce contexte «que chaque bureau de vote doit être équipé de deux urnes, deux isoloirs ainsi que deux présidents et deux secrétaires devront y être désignés». C’est le wali lui-même d’ailleurs qui veille à ces préparatifs au détail près.
La question des élections locales commence à s’installer parmi les citoyens qui ne s’attendent pas à un changement du fait des échos négatifs. Les Constantinois sont plutôt préoccupés par la crise financière et pour eux ce ne sont pas des élus locaux qui pourront changer la donne. Quelques affiches collées au mur pour inciter et motiver la population à s’y intéresser ont été arrachées comme constat de visu.
L’on craint déjà que le scénario des élections législatives ne se reproduise avec un risque d’abstention. C’est le désintéressement en tout cas pour Constantine. Une situation réelle qui intervient au moment où les partis politiques qui sont inscrits à ce conclave sont en pleine crise relative aux choix des candidats à présenter. En tout cas pour les Constantinois ce n’est pas avec les mêmes têtes qu’on va avancer puisque celles-là ont démontré leurs limites.