Constantine – Zighoud Youcef: Des habitants isolés par une route impraticable

En prenant contact hier avec notre journal, des citoyens résidants dans les faubourgs de la ville de Zighoud-Youcef, à la mechta Ain-Larbi, ont tiré la sonnette d’alarme sur l’état désastreux dans lequel se trouve la route qui relie cet ensemble d’habitations au chef-lieu de daïra. « Sur une distance de plus de 4 kilomètres environ, de Sidi-Larbi jusqu’au quartier de Boulemnadjel qui donne accès à la ville de Zighoud-Youcef, la route est devenue quasiment impraticable, tant elle est crevassée et pleine de nids de poules remplis d’eau de pluie », ont expliqué des habitants. D’après leurs déclarations, une telle situation que les autorités de la commune n’ignorent pas, dure depuis plus d’une année. « Il n’y a jamais eu de sérieuse réfection de cette route, ont-ils affirmé. Rien que des tentatives limitées et vouées à l’échec qui ont été lancées sporadiquement par l’APC à chaque fois que l’état de la route se dégrade, actions qui se sont exprimées par des opérations de replâtrage en y mettant du tout venant pour colmater les trous et les crevasses qui défigurent la chaussée.

Mais lorsque tombe la pluie, tout cela disparaît, mettant à nu l’inanité du travail accompli», ont ajouté les plaignants en considérant que la réfection de cette voie nécessite un véritable projet de remise en état. «C’est la seule voie de communication goudronnée qui relie Ain-Larbi au centre de la ville et que les résidents empruntent chaque jour pour vaquer à leurs occupations et que les écoliers utilisent pour rejoindre les bancs des écoles », ont noté nos interlocuteurs.

Interrogé aussitôt, le président de l’APC de Zighoud-Youcef, M. Younès-Chaouch Kamel, a répondu que cette route de Sidi-Larbi est programmée pour une réfection totale qui sera réalisée selon les normes techniques les plus modernes.

«Le chantier va être lancé prochainement, a expliqué le maire en indiquant que l’entreprise qui a été chargée de la remise en état de cette route est déjà désignée et n’attend que l’ordre de service pour se mettre au travail. C’est un chantier qui est pris en charge par le secteur des travaux publics et non par les services techniques de la mairie, mais il est financé sur les fonds communaux par le biais du plan communal de développement (PCD)».