L’Armée nationale populaire (ANP) réagit aux mouvements de protestations et de grèves qui secouent le monde du travail en Algérie durant ces dernières semaines.
Dans un commentaire publié dans la revue El Djeich du mois de mai, l’armée s’est exprimé sur les derniers développements dans le monde du travail, adressant des mises en garde aux protestataires.
En effet, l’armée a estimé, dans sa revue mensuelle, les derniers mouvements de contestation ayant secoué le secteur du travail visent à « déstabiliser la sécurité nationale ».
« Les opposants au changement ont opté pour des méthodes basses, les plus importantes consistent en l’exploitation des problèmes professionnels des travailleurs pour propager leur venin et les grèves qui ont poussé comme des champignons (…) Ce qui est en train de se produire s’inscrit dans le cadre des tentatives vaines et désespérées de déstabiliser la sécurité nationale, en embrasant la rue », a écrit l’auteur du commentaire.
Pour l’armée, ces parties profitent de la colère des travailleurs et de la rue pour entraver les prochaines élections législatives prévues le 12 juin prochain.
« La sécurité de l’Algérie, une ligne rouge »
L’armée a jugé qu’il n’était pas le moment des mouvements de grèves et des protestations car, selon l’ANP, l’Algérie est confrontée à des menaces criminelles.
« Notre pays est confronté à des menaces criminelles, orchestrées par des mouvements terroristes et racistes ayant déclaré leur haine envers l’Algérie » ; a estimé la revue El Djeich.
« Afin d’attiser la situation, des organisations syndicales non agréées soulèvent des revendications qui relèvent de l’impossible (…) La sécurité de l’Algérie est une ligne rouge à ne pas franchir », a ajouté la revue de l’armée.