Contrebande de poches de sang: Le cnts tunisien dément l’existence de trafic de sang de la Tunisie vers l’algérie

Contrebande de poches de sang: Le cnts tunisien dément l’existence de trafic de sang de la Tunisie vers l’algérie

Après avoir été déclenchée en 2015, l’affaire de la contrebande de poches de sang de l’Algérie vers la Tunisie, revient sur scène et ce, suite aux déclarations récentes de Hmida Slama, directeur du Centre national de transfusion sanguine tunisien (CNTS), démentant ainsi, l’existence d’un trafic de sang humain de la Tunisie vers l’Algérie.

Le directeur du centre Hmida Slama, a déclaré, samedi sur Mosaïque FM, que «le système de transport du sang en Tunisie est soumis à une loi et l’opération s’effectue dans les institutions sanitaires publiques et privées uniquement».



Il est à rappeler que durant le mois d’août 2015, le ministère tunisien de la Santé avait diligenté une enquête sur une contrebande de poches de sang. Cette question avait été soulevée par la presse nationale et qui fait état de fausses campagnes de don de sang sur le sol algérien qui se sont répandues dans la capitale et d’autres régions, au bout desquelles des quantités de sang sont écoulées en Libye et en Tunisie à des prix exorbitants. Ainsi, le ministre tunisien de la santé Saïd Aïdi, avait confirmé que son département a «bien ouvert une enquête au niveau des cliniques privées pour vérifier la véracité des informations divulguées sur la contrebande de poches de sang d’Algérie vers la Tunisie et plus précisément vers les cliniques privées». Le ministre tunisien qui avait reconnu l’existence de ces pratiques, avait exprimé ses vifs regrets quant à ces pratiques.

En Algérie, la presse nationale avait, à maintes reprises, tiré la sonnette d’alarme sur l’existence d’une contrebande de poches de sang sur le territoire national, parlant de «fausses campagnes de don de sang, menées par des équipes paramédicales constituées d’infirmiers et d’aides-soignants qui sollicitent les citoyens pour donner du sang sous prétexte d’aider les malades qui en ont besoin et de les acheminer vers la Tunisie et la Libye».