La division économique et financière de l’autorité étatique de la police judiciaire de la sûreté de la wilaya de Skikda a mis fin à l’activité de deux individus impliqués dans le commerce illégal d’antiquités et dans la contrebande.
Selon une déclaration de la Direction générale de la sûreté nationale, cette opération a été menée suite à l’exploitation d’informations selon lesquelles une personne prévoyait de vendre des artefacts de grande valeur historique.
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Les enquêteurs ont réussi à identifier le principal suspect (53 ans) et l’ont arrêté en flagrant délit à El Harrouch. Ils ont saisi 11 artefacts en sa possession. L’enquête a permis de découvrir d’autres pièces de pierre, de figurines et de statues cachées dans le sous-sol de l’immeuble où il résidait.
Les enquêteurs ont retrouvé l’ensemble des artefacts et sculptures. Par ailleurs, ils ont également identifié et arrêté sa compagne âgée de 33 ans, originaire de Mila.
L’affaire a conduit à la saisie et à la récupération des éléments suivants :
- 269 pièces originales de valeur archéologique datant de différentes périodes historiques (antique, numide et islamique);
- 20 pièces modernes en pierre et métal, comprenant des statues et des personnages de diverses formes et tailles;
- Un flacon contenant 250 ml de mercure.
Les suspects ont été présentés devant le Procureur de la République près le Tribunal d’El Harrouch le 1er juin 2023, dans le cadre d’une affaire de vente de biens culturels classés, de recel et de détention de substances sensibles prohibées.
Quelques semaines auparavant, une annonce d’emploi faisait polémique à Skikda
Une récente annonce pour un poste de boulanger industriel en Algérie a suscité une vive indignation sur les réseaux sociaux en raison d’une exigence surprenante : un doctorat en pharmacie.
L’annonce, diffusée par l’agence pour l’emploi de la wilaya de Skikda, a été largement partagée sur les réseaux sociaux algériens, déclenchant un débat animé sur la nécessité d’un diplôme aussi élevé pour un poste de boulangerie.
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L’annonce proposait un emploi de « boulanger » dans une boulangerie industrielle. Cette publication a suscité une réaction mêlée de colère et de moqueries parmi les internautes algériens. Beaucoup d’entre eux ont exprimé leur étonnement face à une telle condition pour un emploi de « boulanger ».
Les internautes algériens considèrent cette annonce comme une dévalorisation du niveau académique et soulignent également son incohérence. Certains ont souligné que de telles pratiques en Algérie contribuent à l’émigration des talents vers l’étranger.