Contrôle technique automobile : 8.548.462 véhicules contrôlés, à fin avril

Contrôle technique automobile : 8.548.462 véhicules contrôlés, à fin avril

Le bilan de l’ENACTA fait ressortir, jusqu’au mois d’avril dernier, 8.548.462 véhicules, dont 3.374.644 particuliers, 665.945 de transport en commun de personnes, 3.608.208 de transport de marchandises. L’Etablissement national de contrôle technique automobile, qui relèvera 146.075 contre-visites ayant touché les véhicules particuliers, enregistre, durant la même période, 83.183 immobilisations pour la seule catégorie des véhicules particuliers, 11.120 pour le transport en commun et 79.865 pour ceux du transport de marchandises. Les statistiques de cette entreprise ont recensé 184.225 immobilisations.

En termes d’évolution des moyens humains, l’on signalera que le nombre de contrôleurs agréés a connu une progression de l’ordre de 138%, par rapport à 2003, de 513 à 1.222 agents, dont 785 en activité.

L’ENACTA dispose actuellement de 221 agences, soit 5 agences en moyenne par wilaya. Pour rappel, le contrôle technique automobile est une mesure adoptée par les pouvoirs publics dans le cadre du renforcement de la sécurité routière.

Les dispositions de la loi relative à l’organisation, la sécurité et la police de circulation routière impose un contrôle périodique pour toutes les catégories de véhicules en vue de garantir, à travers un contrôle rigoureux des organes de sécurité du véhicule, la réduction des risques d’accidents de la circulation. Aujourd’hui, l’instauration de contrôle technique automobile contribue à la lutte contre les accidents de la route qui prennent de l’ampleur, au regard des statistiques des services de sécurité qui font état d’une montée en flèche du nombre de victimes de la route. Il faut dire que les données de la gendarmerie nationale révèlent, durant le premier trimestre de l’année en cours, 9.005 accidents ayant causé 951 décès et 13.814 blessés, et une croissance de l’ordre de 2,94% par rapport à la même période de 2008. Le bilan des services en question impute, en partie, la faute à l’état du véhicule et relève pas moins de 80 accidents, ayant pour origine des problèmes liés au système de freinage et 65 autres pour défaillance mécanique.