TIPASA, 9 mars 2017 (APS) – Une convention-cadre pour le développement de l’entreprenariat en milieu universitaire a été signée jeudi à Tipasa entre le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale et celui de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
L’accord a été signé à l’Ecole nationale supérieure de management de Koléa par les secrétaires généraux des deux ministères, en l’occurence MM.Mohamed Khiat et M’hamed Seddiki, en présence des directeurs de l’Agence nationale de soutien à l’Emploi des Jeunes (ANSEJ), de la Caisse nationale d’assurance-chômage (CNAC) et de l’Ecole de management de Koléa, respectivement Mourad Zemali, Chawki Taleb et Amina Messaid.
La convention-cadre, signée en marge d’un colloque national sur la « promotion de la culture entrepreneuriale », vise le développement et l’encouragement de l’entreprenariat en milieu universitaire en vue d’en faire un espace qui permettra aux étudiants d’investir le monde des affaires de façon précoce, a-t-on indiqué.
Selon ses organisateurs, ce colloque national réunissant hommes d’affaires et universitaires, a pour objectif de valoriser les actions de la maison de l’entreprenariat par la mise au point d’une approche participative basée sur des méthodes scientifiques et efficientes susceptibles de promouvoir l’entreprenariat.
Il a donné lieu à l’inauguration de la 57eme maison de l’entreprenariat du genre au niveau des universités du pays, destinée à abriter les activités des étudiants de l’Ecole nationale supérieure de management, à travers des sessions de formation portant sur la manière de choisir un projet, la création d’une entreprise, sa gestions…etc.
Un Salon réunissant une vingtaine de micro entreprises créées au titre des dispositifs ANSEJ et CNAC a été aussi organisé à l’occasion, en vue d’informer les étudiants sur les opportunités d’emploi offertes par les pouvoirs publics.
Dans une allocution, M. Khiat a souligné les efforts de l’Etat en vue d’assurer un climat à même d’encourager les porteurs de projets universitaires à investir le monde des affaires et à contribuer dans la garantie de la durabilité du développement économique.
Il a signalé une hausse dans les projets ANSEJ portés par des universitaires, dont le taux estimé à 6% en 2013 a été porté à 18 % des projets créés en 2016.
De son côté, M.Seddiki a invité les étudiants à s’intéresser davantage au monde de l’entreprenariat, considéré, selon lui, comme « l’avenir du pays » car la « Fonction publique ne pourra pas couvrir la demande de tous les diplômés universitaires », a-t-il estimé.