Convention du pacte politique pour une véritable transition : conclave aujourd’hui des forces de l’alternative démocratique

Convention du pacte politique pour une véritable transition : conclave aujourd’hui des forces de l’alternative démocratique

Les représentants des partis et celui de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (Laddh) signataires du pacte pour une véritable transition démocratique se réuniront, aujourd’hui, au siège du Parti pour la laïcité et la démocratie (PLD), à Alger, comme nous l’a confirmé, hier, la responsable du parti, UCP, Mme Zoubida Assoul.

La réunion qui se tient pour se pencher sur les préparatifs de la réunion de la Convention du pacte politique pour une véritable transition démocratique, prévue le 31 août prochain, ne manquera sans nul doute pas de se pencher sur l’examen de la situation politique du pays. Connaissant en effet, une cadence politique soutenue à moins de quelques semaines de la rentrée sociale, la situation se complique davantage, notamment depuis l’annonce du panel de dialogue de Karim Younès, la portée du dernier discours du chef de l’état-major de l’Armée, Ahmed Gaïd Salah, suivis du refus du mouvement populaire pacifique du 22 février, exprimé, par des millions de manifestants pacifiques à travers le pays, lors du 24ème vendredi de la démarche de l’ex-président de l’APN, Karim Younès.

À cela s’ajoute le refus exprimé par de nombreuses personnalités nationales et non des moindres, pour ne citer que les Moudjahidate, Djamila Bouhiredet Drifa Ben M’hidi de rejoindre l’équipe de Younes, outre que Mouloud Hamrouche, Mokrane Aït Larbi, Ahmed, Taleb Ibrahimi,… etc. Et l’impact de la démission de deux des membres du Panel, dont Smaïl Lalmas et notamment l’expression du refus de s’inscrire sur la voie de la démarche de l’ex-président de l’APN, Karim Younès, du mouvement populaire pacifique du 22 février, vendredi dernier, le 24eme de la mobilisation de millions d’Algériens à travers le pays, de s’inscrire sur la voie de la démarche de l’ex-président de l’APN, Karim Younès.

La réunion de la Convention du pacte de l’alternative démocratique, prévue la fin du mois courant, interviendra à la veille de la rentrée sociale et la fin d’un été, éminemment politique, au vue des nouvelles donnes et celles à venir, sur la scène politique nationale. Et la rencontre des représentants du pacte de l’Alternative démocratique qui tiennent, aujourd’hui, leur réunion hebdomadaire, certes pour les préparatifs de la rencontre de la Convention en question prévue le 31 août prochain, non loin de ce qui vient et continue de marquer l’actualité politique du pays, dont les donnes citées auparavant. Les initiateurs de la convention devront procéder à la mise sur pied de deux commissions préparatoires : politique et technique, du conclave du 31 août prochain, qui, selon nos sources, a enregistré la participation de plusieurs personnalités, qui ont donné leur accord, sans citer de noms, dont certains ont eu à refuser de rejoindre le panel de Karim Younès.

Alors que la majorité des acteurs de la scène politique et des personnalités estiment que le dialogue à promouvoir est celui qui n’est pas rejeté par le mouvement populaire pacifique, qui exige le départ des symboles du système politique en place, les signes de bonne volonté des tenants du pouvoir devraient se manifester, notamment par celle relative à la libération des détenus du mouvement pacifique, point qui a été inscrit, par le panel de Karim Younès, avec d’autres sur sa liste des préalables avant le début de son travail, avant qu’il ne se rétracte et entame sa tâche, depuis dimanche dernier.

Pour les membres du Pacte pour l’alternative démocratique en voie de préparation de la Convention du pacte politique, ils avaient déjà rejeté tout dialogue et toute initiative politique du pouvoir sans répondre favorablement à certaines exigences; dont la libération des détenus du mouvement populaire pacifique, l’ouverture du champs politique et médiatique, la levée du dispositif répressif et de l’interdiction d’accès à la capitale, le vendredi et le départ des symboles du régime.

Karima Bennour