Après les deux souches du Covid-19, découverte en Grande-Bretagne et en Afrique du Sud, voilà que les scientifiques parlent d’un nouveau variant, encore plus inquiétant, découvert dans plusieurs pays.
Cette troisième variante du virus Covid-19 inquiète déjà les scientifiques d’autant qu’elle contient, selon eux, une mutation qui pourrait permettre au virus d’échapper aux anticorps neutralisants générés par les vaccins existants.
Selon une étude publiée lundi dernier, des chercheurs de l’Université d’Édimbourg en Écosse, déclarent qu’une nouvelle variante de COVID, appelée B1525, portait une mutation connue sous le nom de E484K.
Cette même mutation est présente dans trois variantes du coronavirus précédemment découvertes : « la variante B117 détectée pour la première fois au Royaume-Uni en décembre, la variante B1351 trouvée pour la première fois en Afrique du Sud et la variante B1128 du Brésil », selon ce qu’a rapporté le site d’information Observer.
Une variante détectée dans 13 pays
Selon la même étude, la variante avait été trouvée dans 13 pays sur cinq continents. Et c’est ce qui pourrait sous-entendre qu’elle se répandait depuis un certain temps avant d’être identifiée. D’ailleurs, le premier échantillon analysé dans l’étude écossaise remonte au 15 décembre de l’année dernière.
Les pays dans lesquels la nouvelle variante a été détectée sont les États-Unis, le Canada, le Danemark, la Grande-Bretagne, la France, la Belgique, l’Espagne, la Finlande, le Nigéria, le Ghana, la Jordanie, l’Australie et Singapour.
Il convient également de noter que la Grande-Bretagne a le taux d’infection le plus élevé, avec 39 personnes testées positives hier mardi 16 février.
Quel impact sur les vaccins contre le coronavirus ?
Pour le Dr Simon Clarke, un expert en microbiologie cellulaire de l’Université de Reading, dans une déclaration au Guardian, « nous ne savons pas encore dans quelle mesure cette variante se propagera ».
Or, continue le même intervenant, « si elle parvient à se propager, on peut supposer que l’immunité contre tout vaccin ou infection antérieure sera affaiblie ».
Cependant, il faut noter que le fait que la mutation E484K se trouve dans plusieurs variantes dangereuses de COVID-19 pourrait donner aux scientifiques une certaine direction dans le développement des vaccins de nouvelle génération. Et c’est ce qui constitue une bonne nouvelle.
