Noureddine Bedoui, ancien ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, a été entendu pour une dernière fois par les services de sécurité de la wilaya de Constantine.
Ainsi le dossier, de l’ancien ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui poursuivi dans des affaires de corruption et du trafic du foncier, a été complètement bouclée et transmis à la Jusitce.
L’ancien Premier ministre a été auditionné dans le cadre d’une vaste enquête menée par les services de sécurité de la wilaya de Constantine concernant le projet de la nouvelle aérogare internationale Mohamed Boudiaf et qui aurait été marqué par de graves dépassements financiers et des soupçons de la mauvaise gestion du projet, lorsque qu’il était Wali de la capitale de l’Est.
Selon nos confrères du Soir d’Algérie, son dossier a été définitivement bouclée et » transmis au parquet il y a quelques jours de cela ».
Impliqué dans plusieurs dossiers de corruption
Parmi les affaires de corruption qui rattrapent Bedoui, le dossier du foncier serait au cœur des soupçons qui pèsent sur l’ex-wali de Constantine qui aurait accordé entre 2010 et 2013 d’importants privilèges à des hommes d’affaires puissants, à l’image de Mahieddine Tahkout.
Noureddine Bedoui serait aussi concerné par des affaires d’octroi d’indus avantages s’agissant de marchés publics.
Son nom a également été cité lors de procès récents de hauts responsables et hommes d’affaires dont celui de l’ex-patron de la DGSN, Abdelghani Hamel.
L’ancien premier ministre a été nouveau cité par l’ex député d’Annaba Baha-Eddine Tliba, qui a fait des révélations fracassantes lors de son procès, lequel avait soutenu que l’implication de Noureddine Bedoui.
Le nom Bedoui a été également collé à la fraude électorale jusqu’à la chute de Bouteflika, notamment lors des législatives de 2017 qui sont au centre d’une lourde procédure judiciaire en cours au niveau de la cinquième chambre du pôle spécialisé du tribunal de Sidi-M’hamed, impliquant Noureddine Bedoui, Djamel Ould Abbès, e et de Baha Eddine Tliba.