Le dossier de l’affaire de « l’installation des fibres optiques », impliquant plusieurs hauts responsables, refait surface pour un procès en appel à la Cour d’Alger.
En effet, le procès en appel de cette affaire s’est ouvert hier mercredi à la Cour d’Alger. Lors du premier jour des auditions, le juge a entendu plusieurs accusés, dont l’ancienne ministre des Télécommunications Imane Houda Feraoun et l’ex-directeur général d’Algérie Télécom (AT) Kebbal Tayeb.
Appelée à la barre pour faire face aux accusations retenues à son encontre ; Houda Feraoun a nié toute implication dans la détermination du type de contrat conclu entre Algérie Télécom et les deux sociétés chinoises, rejetant « indirectement » la responsabilité sur l’ancien patron d’AT.
Face au rejet des accusations de Houda Feraoun, l’ancien DG d’Algérie Télécom est monté au créneau en pointant du doigt la responsabilité de l’ancienne ministre. « Les membres de la Commission de négociation de ce marché ont été imposés par Mme. Feraoun« , a-t-il lancé.
Le réquisitoire du procureur
Ce jeudi, c’était le jour du réquisitoire. En effet, le procureur général de la cour d’Alger a requis une peine de 6 ans d’emprisonnement ferme et une amende d’un million de dinars à l’encontre de Houda Feraoun et de Kebbal Tayeb.
D’un autre côté, le procureur a également requis de 3 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars à l’encontre des membres de la Commission de négociation de ces marchés.
À noter qu’il s’agit d’un contrat qui concerne deux marchés d’installation de fibres optiques. Selon le procureur, ce contrat a causé une perte financière au trésor public estimée à plus de 39 milliards de dinars.