L’ancien Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said, a été condamné à 8 ans de prison ferme, par le Cour d’Alger. Et a confirmé le jugement portant confiscation de tous les biens immobiliers et des comptes bancaires saisis dans le cadre de cette affaire.
La même juridiction a condamné Djamil Sidi Said à un 1 an de prison ferme, et Hanafi Sidi Said à un 1 an de prison avec sursis.
Par ailleurs, l’ancien directeur général (DG) de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d’Hussein Dey, Rehaimia Mohamed, et le président du conseil d’administration de la Mutuelle des travailleurs des industries pétrolières, Abderrazak Hasbellaoui, ont écopé d’une peine d’un de prison avec sursis.
D’un autre coté, l’ancien DG de Mobilis, Choudar Ahmed a été acquitté.
Le tribunal de Sidi M’Hamed avait condamné Sidi Said à 10 ans de prison ferme
L’ancien patron de l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, qui avait arrêté le mercredi 11 mai 2022. Puis placé sous mandat de dépôt le lendemain, jeudi 12 mai 2022.
Le 14 novembre dernier, le pole pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed a prononcé une peine de 10 ans d’emprisonnement contre Abdelmadjid Sidi Saïd, l’ex-SG de l’UGTA et à une amende de 8 millions de dinars.
Le tribunal avait également rendu un jugement contre son fils, Djamil, en prononçant une peine de 3 ans de prison ferme contre lui. Mais également contre son deuxième fils, Hanafi, en le condamnant à une peine de 5 ans de prison et une amende de 8 millions de dinars chacun.
En outre, le tribunal a prononcé une peine 12 ans de prison, contre le troisième fils d’Abdelmadjid Sidi Said, Ramine, avec un mandat d’arrêt international contre lui et la confiscation de tous les biens mobiliers et immobiliers et des avoirs financiers.