Le tribunal correctionnel spécialisé dans les affaires de corruption économique et financière de Sidi M’hamed a lourdement condamné l’ancien ministre des ressources en eau, Arezki Berraki, dans une affaire de corruption, faisant face aux délits de dilapidation de deniers publics, d’abus de fonction et d’octroi d’indus avantages et autres.
En effet, ce tribunal a prononcé aujourd’hui, le jeudi 1er décembre 2022, une peine de 10 ans de prison ferme et un million de dinars d’amende contre l’ancien ministre des ressources en eau, Arezki Berraki, mais aussi contre l’ancien secrétaire général du ministère de Ressources en eau, Mustapha Karim Rahiel, qui a écopé de 10 ans de prison, et d’une amende d’un million de dinars.
Dans cette même affaire, le tribunal a aussi prononcé la condamnation de l’ancien directeur de l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANB), Abdennacer Kalli, avec une peine de 10 ans de prison et un million de dinars d’amende, avec un mandat d’arrêt international contre lui, et d’autres peines variables contre le reste des accusés.
Quel réquisitoire pour l’ex-ministre des ressources en eau, Arezki Berraki ?
Le Procureur de la République près le Pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed à Alger a requis hier, le mercredi 30 novembre, une peine de 15 ans de prison ferme contre l’ancien ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, poursuivi pour corruption.
La même peine a été requise contre l’ancien Secrétaire général du même ministère, Mustapha Karim Rahiel, ainsi qu’une peine de 10 ans de prison ferme contre l’ancien directeur de l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANB), Abdennacer Kalli qui est en fuite et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
Dans cette même affaire, des peines allant de 3 à 8 ans de prison ferme ont été requises à l’encontre des accusés restants.
En qualité d’ancien directeur général de l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANB), l’ancien ministre, Arezki Berraki est poursuivi, avec ses coaccusés, anciens cadres de cette agence, pour dilapidation de deniers publics, abus de fonction, octroi d’indus avantages et autres.