La cour suprême d’Alger a rendu son verdict dans le dossier le plus grave que la justice algérienne ait traité depuis 2019. Les accusés, lors d’un procès de sept jours consécutifs, ont nié catégoriquement les charges et les faits qui leur sont imputés.
Ali Haddad, fondateur et PDG du Groupe ETRHB Haddad, a demandé au juge d’épargner son plus jeune fils Ghilas, pour lui permettre de terminer ses études. Heddad continue en citant que son fils « n’a même pas de vélo » pour se déplacer.
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L’homme d’affaires a également déclaré que son passeport et sa carte de séjour avaient été confisqués par le juge d’instruction du tribunal de Bir Mourad Rais, empêchant ainsi son équipe de défense de prouver qu’il avait résidé en Grande-Bretagne de 2008 à 2015.
Heddad avait étudié l’administration des affaires et investi son argent en GB. L’accusé a contesté les affirmations du juge d’instruction et du juge du tribunal de Sidi M’hamed, affirmant qu’il avait résidé en Algérie pendant cette période.
Un autre homme d’affaires s’explique aussi devant le juge
Une autre personne, aussi accusé dans cette affaire, s’est exprimée elle aussi face au juge. Il s’agit de Mahieddine Tahkout, qui se trouvait en prison à Babar à Khenchela.
Devant le juge, il a nié les accusations portées contre lui et a évoqué le fait que quatre lettres de procuration judiciaires reçues de l’étranger n’avaient pas abouti. Tahkout a également rappelé que sa chaîne de télévision, Numidia TV, avait été saisie sans suite judiciaire, ainsi que son usine pharmaceutique confisquée par le complexe « Saidal » et tous ses biens.
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Il a plaidé son innocence en affirmant qu’il avait amassé sa fortune par son propre travail et a déclaré que tous les faits avaient déjà été jugés et que le trésor public avait été indemnisé. Tahkout a qualifié ces saisies et confiscations d’injustes.