Durant ce mois de septembre qui marque la rentrée sociale, l’activité judiciaire reprend. Dons plusieurs affaires de corruption sont programmés pour ce mois de septembre. En effet, plusieurs ministres, hauts responsables, hauts cadres et hommes d’affaires se retrouvent de nouveau devant la justice.
La sixième chambre criminelle de la Cour d’Alger a confirmé la condamnation du président-directeur général de la chaine Ennahar, Mohamed Mokadam, plus connu sous le nom d’Anis Rahmani, et de l’homme d’affaires, Mahieddine Tahkout. En les condamnant à 10 ans de prison, avec la confiscation de tous les biens mobiliers et immobiliers. En effet, ce dimanche 25 septembre, les deux hommes emprisonnés, sont de nouveau condamné à 10 ans de prison ferme.
Il est à noter que le dimanche 18 septembre 2022, date à laquelle le procès avait eu lieu. Le procureur de la République de la Cour d’Alger a requis une peine plus sévère contre le président-directeur général d’Ennahar, Mohamed Mokaddem, dit Anis Rahmani mais aussi contre l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout. Ces deux derniers font face à de lourdes accusations. Car, le Procureur de la République près la Cour d’Alger avait estimé que les jugements rendus par le Tribunal pénal économique et financier de Sidi M’hamed n’étaient pas à la hauteur de la gravité des faits pour lesquels les deux accusés sont poursuivis.
Rahmani et Tahkout condamnés en juin dernier
En juin de l’année en cours, le pole pénal économique et financier près le tribunal de Sidi M’hamed avait prononcé une peine de 10 ans de prison ferme contre le patron de la chaine Ennahar, Anis Rahmani, ainsi qu’une amende d’un million de dinars. Il avait été poursuivi dans cette affaire pour mauvais usage des fonds de la Sarl El-Athir Presse ; infraction à la réglementation des changes et trafic d’influence pour l’obtention d’indus avantages et fausses déclarations.
L’homme d’affaires, Mahieddine Tahkout, le second accusé dans cette affaire, avait lui aussi été condamné à 10 ans de prison pour « blanchiment d’argent ». Avec aussi la confiscation de tous les biens immobiliers et avoirs bancaires des deux accusés, ayant été saisis en vertu des ordonnances de saisie émises par le juge d’instruction et qui font l’objet de commissions rogatoires.