L’ancien patron de l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, avait arrêté le mercredi 11 mai 2022. Puis placé sous mandat de dépôt le lendemain, jeudi 12 mai 2022.
Quelques mois plus tard a eu lieu le procès, et le pole pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed a prononcé une peine de 10 ans d’emprisonnement contre Abdelmadjid Sidi Saïd, l’ancien secrétaire général de l’Union des travailleurs algériens (UGTA) et à une amende de 8 millions de dinars, ce lundi 14 novembre 2022.
Le tribunal a également rendu un jugement contre son fils, Djamil, en prononçant une peine de 3 ans de prison ferme contre lui. Mais également contre son deuxième fils, Hanafi, en le condamnant à une peine de 5 ans de prison et une amende de 8 millions de dinars chacun.
En outre, le tribunal a prononcé une peine 12 ans de prison, contre le troisième fils d’Abdelmadjid Sidi Said, Ramine, avec un mandat d’arrêt international contre lui et la confiscation de tous les biens mobiliers et immobiliers et des avoirs financiers.
Pour ce qui est du reste des accusés dans cette affaire, le pole pénal économique et financier du tribunal de Sidi a prononcé des peines de prison allant de 3 ans de prison ferme à l’acquittement.
Le principal accusé, Abdelmadjid Sidi Saïd était poursuivi pour incitation d’agents publics au trafic d’influence dans le but d’octroyer d’indus avantages à ses trois enfants, Ramine, Hanafi et Djamil poursuivis aussi dans le cadre de la même affaire, ainsi que blanchiment d’argent.
Retour sur le lourd réquisitoire contre l’ex-patron de l’UGTA et ses 3 fils
Il est à rappeler, que lors du procès s’étant déroulé la semaine dernière, le tribunal avait requis une peine de 15 ans de prison ferme et 8 millions de dinars contre Abdelmadjid Sidi Saïd, une autre de 10 ans fermes et 8 millions de dinars, contre Djamil Sidi Saïd, et 18 ans de prison ferme assortie de 8 millions de dinars et un mandat d’arrêt international, contre Ramine Sidi Saïd, qui se trouve en fuite, (en France), ainsi qu’une amende de 32 millions de dinars, contre les trois sociétés Ramine et Hanafi, avec confiscation de leurs biens mobiliers et immobiliers.