Les affaires de corruption de l’homme d’affaires Ali Haddad semblent interminables. Il vient d’être cité comme principal mis en cause dans une autre affaire liée à la réalisation d’un tronçon autoroutier au niveau de la wilaya de Ain Defla.
Prévu initialement pour la fin de la semaine dernière, à savoir le jeudi 16 décembre 2021, l’examen de cette affaire, qui implique également plusieurs anciens ministres et anciens hauts responsables est renvoyé à la fin de l’année en cours.
En effet, le juge du pôle pénal spécialisé dans les affaires de corruption financière et économique près le tribunal de Sidi M’hamed a reporté l’examen de l’affaire impliquant l’ex-patron de l’ETRHB et d’autres ministres des Travaux publics au 30 décembre 2021, rapporte le quotidien Echorouk.
Le dossier en question, ouvert pour la première fois au niveau de la même juridiction, début février dernier, concerne le marché de réalisation de la double voie au niveau de la route de wilaya n° 42 à Ain Defla. Cet axe routier devant relier la pénétrante de l’autoroute Est-Ouest s’étend sur 9 km.
Retour sur les détails de l’affaire
À côté de l’ancien président du FCE, cette affaire implique également les deux anciens ministres des Transports et des Travaux publics Amar Ghoul et Abdelkader Ouali, d’anciens Directeurs du même département, en l’occurrence Khelfaoui Ali et Ben Chennan Mohamed ainsi que l’ancien Directeur de Société Nationale de Grands Travaux routiers, Berouak Slimane.
Il convient de noter que cette affaire dont les faits remontent à 2019 concerne « des instructions verbales et des ordres » à fin d’octroyer le projet à Ali Haddad, qui avait usé de son influence pour l’obtenir lors de deux visites de terrain de l’ancien ministre Amar Ghoul à Ain Defla.
Pour ce qui est des accusations, les mis en cause dans le cadre de cette affaire sont poursuivis pour « octroi d’indus avantages dans la conclusion de marchés publics, abus de fonction, conflit d’intérêts, abus de pouvoir, participation à la dilapidation de deniers publics ».
Il s’agit également, selon la même source, « de l’obtention d’indus avantages dans le cadre de marchés publics, incitation de fonctionnaire à l’abus de pouvoir dans le but de l’obtention d’indus avantages et rédaction de fausses attestations ».