Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a pris la décision lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée dimanche, en ordonnant la création d’une commission chargée de traiter le dossier de l’ex-Agence nationale de soutien et de l’emploi de jeunes (ANSEJ).
En effet, selon un communiqué de la Présidence de la République, cette commission sera chargée de régler de manière définitive les litiges et les cas de corruption découlant des politiques de l’ancien régime dans le cadre de l’ANSEJ.
Le Président Tebboune a également affirmé que les dossiers de litiges et de corruption doivent être traités à un autre niveau de compétence, après la mise en place de la commission. Cette mesure ne relève pas des prérogatives du ministère des Start-up. Le Président de la République a ainsi marqué son engagement à lutter contre la corruption et à rendre justice aux jeunes entrepreneurs lésés.
De plus, il a rappelé que les tâches de l’ANSEJ consistent à appuyer et à accompagner les jeunes dans leurs activités créatrices de richesses et d’emplois. Il a salué la coordination et la synergie entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises.
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Une décision forte pour redonner confiance aux jeunes entrepreneurs
En outre, la mise en place de cette commission est une décision qui vise à redonner confiance aux jeunes entrepreneurs, et montre l’engagement à lutter contre la corruption et à promouvoir l’emploi des jeunes. Cette décision intervient après la récente affaire de corruption qui a secoué l’ANSEJ et qui a suscité l’indignation de la société civile.
Enfin, la transparence et la bonne gouvernance sont des éléments clés pour le développement économique. Elles permettent de renforcer la confiance des investisseurs et des entrepreneurs et de favoriser la création d’emplois. La mise en place de cette commission est un signal fort en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance.
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