La Cour de Tipasa a réexaminé ce samedi 25 décembre 2021 l’affaire de l’ex-wali d’Alger Abdelkader Zoukh, condamné dans 3 affaires, dont celle impliquant des membres de la famille de l’ancien Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel.
La chambre correctionnelle de la cour de Tipasa a décidé de réexaminer l’affaire de l’ex-wali d’Alger, après exécution de l’arrêt de la Cour suprême qui a accepté un pourvoi en cassation contre les jugements prononcés précédemment.
Lors de l’audience d’aujourd’hui, le procureur de la République près la chambre d’accusation de la même juridiction a requis d’augmenter la peine de prison pour laquelle avait été condamné l’ancien wali d’Alger Abdelkader Zoukh, rapporte le quotidien El Khabar.
En effet, le procureur a maintenu dans son réquisitoire, les peines de condamnation de première instance avec l’augmentation de la peine de prison à 12 ans de prison ferme. Il s’agit de l’affaire impliquant des membres de la famille de l’ancien DGSN.
L’ancien premier responsable de la wilaya d’Alger a été poursuivi en tant que principal accusé dans l’affaire de la famille de Abdelghani Hamel (son épouse, son fils Chafik et sa fille Chahinez).
Les accusations portées contre Zoukh
Il est accusé de « dilapidation délibérée de deniers publics par un fonctionnaire », « d’utilisation illégale de biens et de deniers publics qui lui ont été confiés en vertu de sa fonction », « d’abus de fonction et violation des lois et règlements dans le but d’obtention d’avantages pour un tiers ».
Il est en effet poursuivi pour avoir octroyé un terrain de 7200 mètres carrés à Bab Ezouar à Chahinez Hamel dans le cadre de l’investissement. Or, cette dernière n’avait jamais réalisé ce projet.
Il est également accusé pour avoir octroyé des avantages financiers ayant causé un préjudice de près de 15 milliards de centimes, un logement participatif à Chafik Hamel. Cela à côté des 9 locaux commerciaux octroyés à Ouled Fayet à l’épouse de l’ancien DGSN contre le prix symbolique de 22 000 DA le M2.
Pour rappel, le verdict dans cette affaire a été rendu suite à l’audience tenue le 6 février dernier, lors de laquelle le parquet a requis des peines de 10 à 15 ans de prison ferme contre l’ancien wali d’Alger.