Coup d’envoi hier de l’examen de fin de cycle primaire : Les résultats attendus pour le 16 juin

Coup d’envoi hier de l’examen de fin de cycle primaire : Les résultats attendus pour le 16 juin

Coup d’envoi du premier examen national hier. Ce sont les élèves du primaire qui ont été les premiers à subir les épreuves de l’examen de fin de cycle primaire. Les 812 655 candidats connaîtront leurs résultats le 16 juin prochain.

Nawal Imès – Alger (Le Soir) – C’est hier que les 812 655 candidats à l’examen de fin de cycle primaire avaient rendez-vous avec les trois épreuves que constitue ledit examen. Seules les matières de langue arabe, française et mathématique sont concernées par l’examen.
Pour cette édition, les garçons sont plus nombreux que les filles. Selon les statistiques du ministère de l’Education, ils sont 417 679 garçons contre 394 976 filles à être concernés par l’examen devant leur ouvrir les portes des collèges. Dès 8h 30, ils étaient déjà nombreux à se rassembler devant les écoles primaires, accompagnés des parents, souvent plus anxieux que les enfants. Ces derniers peuvent, depuis quelques années déjà, subir les épreuves dans leurs écoles habituelles. 

Le ministère de l’Education avait jugé inutile d’imposer à de jeunes élèves un changement d’établissement qui risquerait d’être déstabilisant pour certains d’entre eux. En matinée, ils devaient répondre aux questions de mathématiques puis de langue arabe avant d’être examinés en après-midi en langue française. Pour sécuriser les 11 937 centres d’examen, le Commandement de la Gendarmerie nationale a mis en place un plan de sécurisation des différentes phases du déroulement des épreuves de fin de cycle primaire. 
Sur un plan purement pédagogique, l’examen est considéré par les pédagogues comme une simple formalité. Chaque année, plus de 80% des jeunes candidats arrivent à décrocher leur examen. Les moins chanceux sont repêchés grâce à leur moyenne annuelle. 

Aucune session de rattrapage n’est prévue. Elle était néanmoins organisée par le passé avant d’être abandonnée. Le ministère de l’Education, la trouvant coûteuse et quasiment inutile, a fini par prendre la décision de ne plus l’organiser. Il avait été même question de supprimer quasiment l’examen de fin de cycle primaire. Une réflexion avait été lancée en vue de ne plus conditionner le passage du cycle primaire au cycle moyen par un examen national et de remplacer ce dernier par l’évaluation annuelle des jeunes élèves. Le projet avait fini par être enterré. 
Le coup d’envoi de cette édition a été donné à partir de la wilaya de Naâma, l’occasion pour le premier responsable du secteur d’affirmer que la crise politique que traverse le pays n’a eu aucune incidence sur la progression des cours et que l’état d’avancement de ces derniers était satisfaisant au niveau national.

N. I.