M. Zeggai
Le coach des Sanafirs, Denis Lavagne appréhende, en revanche, la surcharge physique de ses protégés après l’aventure africaine et les aléas de la programmation du championnat national. En conséquence, il a axé la préparation sur la récupération, car les Constantinois ne veulent en aucun cas rater un rendez-vous d’une telle importance ce qui leur permettra de bien entrevoir le match retour à Alger. A présent, c’est la mobilisation générale du côté du CSC, dans la mesure où la coupe reste l’objectif numéro un du club cette saison. En outre, c’est le rêve de toute la population de Constantine. Pour cela, les Vert et Noir vont bénéficier du retour de Lamri, un élément de base sur l’échiquier de Denis Lavange, mais ne pourra pas compter sur Belkacemi, toujours convalescent.
Si au sein du CSC, unique club parmi le quatuor demi-finaliste à n’avoir jamais remporté le trophée, on mise sur la forme affichée des Benayada, Haddad, Belkheir et du Congolais Bahamboula pour atteindre l’objectif assigné, il n’en demeure pas moins que l’absence du gardien de but Rahmani risque d’être préjudiciable, son remplaçant Limane manquant de compétition. Ce ne sont là que des données théoriques, car la réalité du terrain peut nous réserver bien des surprises surtout lorsque l’adversaire a pour nom le CR Belouizdad, seule équipe invaincue en Ligue 1 depuis le début de la phase retour.
Il est clair que les Belouizdadis sont beaucoup plus concentrés sur le maintien de leur équipe, mais cela ne veut nullement dire qu’ils se présenteront en victimes expiatoires. Le CRB, sur exigence de son public, jouera son va-tout jusqu’au bout dans cette compétition et tentera de rééditer l’exploit réalisé en 2017, ce qui lui avait valu un septième trophée. Sayoud, le nouveau métronome du CRB, est apte pour le service, tout comme ses coéquipiers, Soumané, Bechou et Nessakh. Une particularité: l’entraîneur Abdelkader Amrani sera face à son ancienne équipe dans un duel contre le technicien Denis Lavagne.