M. Zeggai
A première vue, la situation semble favorable au Nasria, même si la mission s’annonce difficile. Ayant réussi une belle entame dans cette compétition continentale, avec une victoire sur les Angolais de Petro Atlético (2-1) à Alger, et un nul flatteur chez Zamalek, les «Sang et Or», dont il s’agit de la première participation à ce stade de la compétition, ont prouvé qu’ils ont du répondant pour faire face aux dures exigences de la Coupe de la CAF.
Le seul problème reste dans la récupération des joueurs du NAHD qui ont été soumis à un enchainement de matches. Le staff technique nahdiste se montre rassurant en ce qui concerne ce volet. En conséquence, les protégés de Meziane Ighil sont appelés à puiser dans leurs réserves pour revenir avec un résultat positif de cette expédition kenyane. Côté effectif, le gardien de but du NAHD, Kheïreddine Boussouf, a été écarté de ce voyage par son entraineur et ne réintègrera l’équipe jusqu’à sa comparution devant le conseil de discipline. Boussouf a été sanctionné après sa réaction avant le match contre Zamalek où il a refusé la décision du staff technique qui l’a relégué au banc des remplaçants.
En somme, le NAHD, qui est parvenu contre toute attente à prendre seul les commandes du groupe D avec quatre points, est condamné à éviter la défaite d’autant plus que Zamalek, en accueillant les Angolais de Petro Luanda, risque de revenir à hauteur de nos représentants. Gor Mahia est à prendre au sérieux, avec une dizaine d’internationaux kenyans en son sein et ses quatre étrangers, les deux Ougandais, Batambuze et Sekisambu, le Burundais Francis Moustapha ainsi que le Rwandais Tuyisenge. La force des Kenyans réside dans le compartiment offensif, mais en face le Nasria a montré qu’il possède des arguments défensifs pour atteindre son objectif du jour.