Alors que des voix s’élevaient pour dénoncer les présumées « pratiques non conventionnelles » du Qatar lors de la réalisation de ses multiples infrastructures dédiées à l’organisation de la coupe du monde de 2022, le pays du Golfe s’apprête à accueillir ce qui s’annonce être l’une des plus grandioses éditions du mondial.
En effet, beaucoup de médias, personnages publics et ONG ont tiré la sonnette d’alarme quant aux conditions de vie que les ouvriers ont vécu lors de la réalisation des projets pharamineux lancés pour l’accueil de cet événement.
En outre, ces critiques ont été accompagnées d’une vaste campagne qui dénonce les méfaits « écologiques » de la technique que le Qatar utilisera afin de climatiser ses stades lors de la coupe du monde.
Néanmoins, à l’approche de l’événement planétaire, le Qatar semble mettre tout ce monde en accord en jouant la carte de la sérénité et de la communication efficace.
Respect des délais de réception des infractions, accueil décent pour les supporters de toutes les équipes et un enthousiasme sans précédent pour un événement sportif, telles sont les promesses des organisateurs de la plus prestigieuse des coupes du monde du ballon rond afin de mettre fin aux critiques.
Ainsi, le Qatar promet une expérience mémorable et une immersion totale dans la 22e édition de la compétition.
La FIFA apporte son soutien au Qatar ?
Organisée sous sa bannière, la coupe du monde de 2022 au Qatar commence à jouir du soutien de la FIFA. En effet, la fédération internationale de football s’est trouvée devant l’obligation de prendre les choses en main en suggérant, dans un premier temps, aux sélections qui prendront part à ce mondial de se focaliser davantage sur l’aspect sportif de l’événement.
Dans l’œil du cyclone, l’instance internationale a pris des mesures radicales pour soutenir le Qatar dans son défi organisationnel.
Ainsi, la FIFA aurait interdit à l’équipe du Danemark de s’entraîner avec ses maillots prônant des symboles prohibés au Qatar. Cette dernière équipe, l’équipe du Danemark en l’occurrence, a pris la décision de masquer son écusson sur le maillot comme une forme de boycott.
Dans son projet de « dissocier la politique du sport » l’instance de Gianni Infantino refuse « catégoriquement » les messages politiques sur les terrains de la coupe du monde au Qatar.
Dans la lignée des insistances qataries du respect du tissu social du pays par les visiteurs à l’occasion du mondial, la FIFA semble se diriger vers un alignement qui s’inscrit dans le cadre des recommandations du Qatar aux supporters qui assisteraient à l’événement.
Une mesure qui sera vue d’un bon œil par les organisateurs de la coupe du monde qui auront réussi à faire respecter le cadre social de leur pays.
La main dans la poche !
Dans sa quête de réussir l’organisation de la coupe du monde de 2022, le Qatar s’est donné les moyens de ses ambitions. Ainsi, selon les chiffres de plusieurs rapports, le Qatar aurait dépensé plus de 220 milliards de dollars pour bâtir et moderniser toutes ses infrastructures dédiées à la coupe du monde.
Un chiffre qui dépasse de loin les sommes consacrées aux précédentes éditions du mondial. À titre le comparaison, les enveloppes des 5 derrières éditions de la coupe du monde, celle organisée en France en 1998, au Japon et en Corée du Sud en 2002, l’Allemagne en 2006, l’Afrique du Sud en 2010, le Brésil en 2014 et la Russie en 2018 ; n’atteignent pas, toutes réunies, les 25% du budget consacré à l’édition de 2022.
Un chiffre colossal qui sera consacré au bon déroulement de l’accueil des supporters et de leurs équipes respectives.
À l’approche du début de la compétition, le Qatar mise sur plusieurs cartes afin de tenir sa promesse d’organiser la plus mémorable des éditions de la coupe du monde.
? 10 days to go…
Which #10 will steal the spotlight at #Qatar2022? pic.twitter.com/EHQ279Ie6W
— FIFA World Cup (@FIFAWorldCup) November 10, 2022