Cour d’Alger : Lourd requisitoire contre Anis Rahmani

Cour d’Alger : Lourd requisitoire contre Anis Rahmani

La Cour d’Alger a rendu aujourd’hui, le 15 février, son réquisitoire dans le procès en appel du directeur général du groupe médiatique Ennahar, Mohamed Mokaddem, dit Anis Rahmani,

En effet le Procureur général près la Cour d’Alger, a requis 10 ans de prison ferme, contre le directeur général du groupe médiatique Ennahar, Mohamed Mokaddem, dit Anis Rahmani.

Le procureur a également requis, une condamnation a une amende de 100.000 DA à l’encontre du patron du groupe Ennahar, ainsi que la confiscation des saisies.

Dans cette affaire Anis Rahmani est poursuivi pour enregistrement et diffusion à travers la chaine Ennahar d’une communication téléphonique qu’il avait eue avec un colonel de l’ANP sans autorisation préalable.

Anis Rahmani rejette toutes les accusations retenues conte lui

Lors de son interrogatoire par le tribunal, Anis Rahmani a clamé son innocence et nié les faits qui lui sont reprochés, il a rejeté toute implication dans des accusations d’« atteinte à l’unité nationale » et « atteinte à l’intégrité du territoire » ou de diffamation » contre l’Armée nationale populaire.

« Je suis innocent, l’atteinte a l’unité nationale, est une lourde charge pour ma conscience, mon âme et mon honneur », a déclaré anis Rahmani.

Concernant l’accusation, “Outrage et diffamation envers l’Armée nationale populaire”, Rahmani s’est défendu « Depuis 25 ans, que je suis en contact avec l’établissement de sécurité, je l’ai glorifié dans 4 livres que j’ai publié, et je n’ai jamais pensé à la nuire, et je ne serai jamais en mesure de le faire », dit-il.

« Comment puis-je être accusé d’avoir nui à l’établissement de sécurité alors que je le défendais au Parlement européen et dans tous les pays du monde ? », s’est interrogé Anis Rahmani.

Au cours de son audience, Anis Rahmani a poursuivi en disant qu’il était journaliste et qu’il avait fait l’objet de plusieurs tentatives d’assassinat dans le cadre de ses fonctions, soulignant qu’il souhaitait appartenir à cet organe, considéré comme un honneur pour chaque journaliste et citoyen.

Concernant une question sur son altercation verbale avec l’ex-Colonel à la retraite ” Colonel Smail” , Anis Rahmani a répondu “Il était de ma responsabilisé juridique et morale de défendre les journalistes qui travaillent dans le Groupe que je dirige”.