La Cour d’appel militaire de Blida a confirmé, vers la fin de la semaine dernière, la condamnation de première instance du général-major Saïd Bey, ancien commandant de la 2e Région militaire.
En première instance puis en appel, l’ancien haut gradé de l’ANP avait été, rappelons-le, condamné à une peine de 15 ans de prison ferme. Vers la fin de la semaine écoulée, la Cour d’appel militaire de Blida a confirmé cette sentence, selon ce qu’a rapporté le quotidien Liberté.
L’ancien commandant de la 2e Région militaire est poursuivi dans le cadre de deux affaires. L’une est liée à « la dissipation et au recel d’armes et de munitions de guerre au profit de personnes non habilitées à les détenir ». Tandis que l’autre concerne les accusations « d’enrichissement illicite, de trafic d’influence et d’infraction aux consignes de l’armée ».
Pour cette dernière, il convient de noter que plusieurs autres anciens hauts gradés sont également impliqués et arrêtés. Pour le compte de la première affaire, elle concerne « des armes que l’accusé avait remises à deux frères Haddad dans les années 90 », selon la même source.
Ainsi, le général-major Saïd Bey avait été condamné en première instance puis en appel à 15 ans de prison ferme dans le cadre de la seconde affaire. Il s’agit de la sentence conformée la semaine écoulée. Concernant le premier dossier, rappelons que le mis en cause avait écopé d’une peine de quatre ans de prison ferme.
Ses avocats dénoncent « une cabale judiciaire »
Il est à noter que lors de la dernière audience en date, à savoir le jeudi dernier, le prévenu, arrêté la mi-août 2018, a décidé de se retirer. Ses avocats évoquent, en effet, que la justice « n’a pas pris en considération tout ce que la défense a produit comme preuves de son innocence », tout en dénonçant « une cabale judiciaire » contre menée lui.
Dans un communiqué publié hier, les avocats de l’ancien haut gradé ont indiqué que « malgré la justification faite, pendant l’instruction et à l’audience, la condamnation précédemment prononcée ainsi que les peines infligées furent, encore une fois, injustement confirmées ».
Selon les avocats Me Garmia Ferria, Me Mokrane Aït Larbi et Me Abdelhak Mellah estiment que « les principes élémentaires du procès équitable ne sont pas observés pendant tout le processus judiciaire ».